En réponse aux critiques de Günther Oettinger, le commissaire européen à l’Économie et à la Société numériques, un Allemand, qui reprochait à la Tchéquie de refuser d’accueillir son quota de demandeurs d’asile (arrivés illégalement en Europe et dont on ne sait rien, si ce n’est qu’ils sont pour la plupart de jeunes hommes musulmans), le président tchèque Milos Zeman a tenu à remettre les choses aux point par la voix de son porte-parole :
« Je le dis encore une fois à monsieur le commissaire en m’exprimant clairement : nous ne voulons en Tchéquie aucun réfugié, que ce soit sur la base des quotas européens ou d’un mécanisme de redistribution supposé volontaire. Notre pays ne veut tout simplement pas prendre le risque d’attaques terroristes comme celles qui ont eu lieu ces derniers temps en France et en Allemagne. En accueillant des migrants, on constitue un terreau pour ces attaques barbares. »
Un récent sondage CVVM a révélé que 62 % des Tchèques s’opposent à l’accueil de tout « réfugié » et que 34 % accepteraient que leur pays accueille certains réfugiés, mais uniquement jusqu’à la fin du conflit qui les a fait fuir de leur pays.
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