En Chine, au moins 7 000 ours brun sont retenus dans des fermes appartenant à des entreprises pharmaceutiques.
Immobilisés dans de petites cages, on perfore leur ventre au moyen d’un cathéter, ou d’une fistule, que l’on relie à leur vésicule biliaire. Alors qu’ils sont conscients, on leur prélève deux à trois fois par jour de la bile.
Pour sans doute gagner du temps cette opération est réalisée sans stérilisation ou désinfection. L’ours meurt en moyenne au bout du quatrième prélèvement. Cette bile est utilisée pour fabriquer des médicaments.
D’après un membre de l’ONG Animals Asia Fondation la bile prélevée sur les animaux est souvent contaminée par le pus, des bactéries, des toxines, voire des agents cancérigènes.