Le ramadan a officiellement commencé chez nous samedi soir et, après le « mariage pour tous », d’ailleurs largement rejeté au sein de la communauté musulmane, les médias voudraient nous imposer le « ramadan pour tous », comme c’est déjà le cas en Arabie saoudite.
On fait, comme chaque année en France, tout un « ramdam » pour l’ouverture du ramadan qui oblige – nous rappelle-t-on sur tous les tons – tous les « bons musulmans » de France et de Navarre (et ils sont hélas de plus en plus nombreux !) à s’abstenir de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil pendant ce mois sacré de jeûne. Très bien, mais c’est leur choix et dans notre douce France personne ne les a jamais obligés à se priver de vin et de cochon !
En Arabie saoudite en revanche, nous rapportait un excellent reportage entendu ce dimanche sur France Info, la stricte observance du ramadan est obligatoire dans tout le royaume et tous ceux qui s’en dispensent, même s’ils ne sont pas musulmans, tombent sous le coup de la loi et peuvent être légitimement poursuivis.
C’est ainsi qu’une note officielle des autorités saoudiennes vient de rappeler à toutes les sociétés employant des ressortissants étrangers – et ils sont nombreux puisque plus de 9 millions y sont recensés, provenant essentiellement de pays d’Asie comme les Philippines et souvent exploités, presque comme des « esclaves » – qu’ils doivent se conformer aux règles de l’islam et que les contrevenants encourent une rupture immédiate de leur contrat de travail et donc, à terme, une expulsion du pays. Ce qui est, disons le franchement, insupportable. Mais on ne rigole pas avec l’islam.
L’Arabie saoudite, qui abrite à La Mecque les principaux lieux saints de l’islam, étant considérée comme une gigantesque mosquée, tous les autres cultes sont interdits dans le pays et tous les habitants se doivent de respecter les préceptes de l’islam. Ce qui relativise sérieusement le sacro-saint concept de « laïcité » dont on nous rebat les oreilles dans notre bonne vieille France, sans jamais oser l’exiger ou la revendiquer pour nos compatriotes expatriés dans ce genre de pays.
« A tout péché, miséricorde ! »
Le respect d’une religion qui nous est étrangère et reste étrangère à notre culture et à notre éducation exigerait pourtant une légitime réciprocité… C’est du moins ce qu’il faudrait avoir le courage de rappeler à tous ceux qui réclament sans cesse, au nom de la « liberté religieuse » et du respect des minorités, la construction de nouvelles mosquées en France.
Comment peut-on entretenir des relations diplomatiques normales, s’allier militairement et faire des affaires avec un pays où les « libertés fondamentales » sont foulées au pied, avec un pays où il est interdit par exemple de construire une seule église et où les catholiques n’ont pas le droit de prier librement ? Voilà quelques vérités qui ne sont pas « politiquement correctes » mais qui sont bonnes à rappeler inlassablement à nos compatriotes, qui peuvent parfaitement comprendre ce langage de bon sens.
Voilà aussi une raison supplémentaire de défendre plus que jamais dans notre beau pays nos racines et nos valeurs chrétiennes, qui ne se fondent pas sur une masse d’interdits voulant régir nos vies de A à Z et que l’on voudrait de surcroît imposer à tous de gré ou de force, mais sur les commandements de Dieu et de l’Eglise, d’autant mieux acceptés qu’ils s’accompagnent toujours de la miséricorde de Dieu, que résume parfaitement cette belle sentence évangélique : « A tout péché, miséricorde ! »
Au rythme cependant où va l’islamisation de la France, le ramadan sera bientôt obligatoire en France et c’est là une réelle inquiétude car nous préférons, quant à nous, continuer à pouvoir « faire carême » pendant quarante jours avant Pâques… sans en faire tout un foin et sans l’imposer à notre prochain.
