Interrogée par Le Parisien de mardi, Nathalie Kosciusko-Morizet explique “[adhérer] » à la “démarche” d’Alain Juppé qui propose que le futur président de l’UMP ne soit pas le candidat de 2017, bref, que les primaires de 2016 n’aient pas lieu dès novembre 2012. Pour le moment, “ça ressemble trop à un affrontement de personnes”, juge-t-elle. La “priorité” de l’ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy ? “Les élections municipales de 2014 », “l’occasion de lancer le mouvement de la reconquête”.
Racines. En effet, “en perdant les élections locales, on a perdu nos racines”. Exit les racines idéologiques, l’urgence pour NKM consiste à “défendre la valeur travail”, “la défiscalisation des heures supplémentaires” et “la participation, ce grand projet gaulliste”. La défense de la vie et de la famille traditionnelle, la réduction des dépenses publiques et du périmètre de l’État, la suppression de l’ISF, l’instauration de l’impôt à taux unique (flat tax) ou la défense de notre patrimoine et de notre identité attendront…
Clarification. La députée-maire de Longjumeau réclame au passage “une clarification” sur les relations entre l’UMP et le FN, “pour mettre cette question derrière nous”. « Le Front national, ce n’est pas la droite en plus radical. C’est un clan familial qui vit de souffrances et n’apporte aucune réponse », estime-t-elle.
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