Jeune mousse vendéen, Narcisse Pelletier quitte sa région natale, en 1856, pour s’engager dans des voyages au long cours alors qu’il n’a que 12 ans. Il embarque à Marseille sur un trois -mâts, le Saint-Paul, qui s’échoue des mois plus tard près de l’île Rossel, en Nouvelle-Guinée. L’équipage européen subit alors l’attaque prolongée des insulaires et s’enfuit en chaloupe. Endurant maintes épreuves, les marins traversent la mer de Corail pour aborder le littoral dans la région Nord-Est du Queensland, en Australie. Au cours d’une expédition pour chercher de l’eau, Narcisse Pelletier se trouve séparé de ses compagnons. La chaloupe part sans lui, le marin est abandonné. Retrouvé prêt à mourir par une famille aborigène, Narcisse Pelletier est recueilli et adopté par leur clan.
Dix-sept ans durant, il vit parmi ce groupe de pêcheurs, les Wanthaala, participant à tous les moments de la vie aborigène. En 1875, âgé de 31 ans, il est récupéré, contre son gré, sur le littoral par un navire anglais. Celui que la presse australienne surnomme alors le sauvage blanc revient en 1876 à Saint-Gilles-sur-Vie, ovationné. Il retrouve sa famille et fait face aux difficultés du retour à la vie vendéenne, apprivoisant un monde qui n’est plus vraiment le sien.
Narcisse Pelletier, la vraie histoire du sauvage blanc , reprend l’intégralité du texte de Constant Merland, docteur et savant nantais, qui recueillit et publia le témoignage de Narcisse Pelletier. Il est augmenté de nombreux documents et d’illustrations inédites de Thomas Duranteau qui s’est passionné, avec Xavier Porteau, pour cette histoire vraie totalement romanesque.