Jésus le Palestinien chassant les marchands de la mosquée!

Giotto (illustration), Rembrandt, le Greco, Jacob Jordaens, Nicolas Vleughels, Vicytor Platzer, Luca Giordano… très nombreux sont les grands peintres qui furent inspirés par la scène de Jésus chassant les marchands du temple de jérusalem. Sur des siècles et en nombre, ils se sont trompés! L’Unesco (avec l’assentiment de la France!) vient d’annoncer que les Hébreux n’ont jamais construits ce temple, il va donc falloir changer le titre de toutes ces oeuvres. Et ainsi islamiser l’art et le monde! Même Hitler n’avait pas osé…

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                                                                                                                 Rembrandt

“Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons;
16 et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple.
17 Et il enseignait et disait: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.
18 Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine.” ( Evangile selon Saint Marc)

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Dans sa résolution du 16 avril 2016, le Conseil exécutif de l’UNESCO avalise une réécriture de l’histoire. On y apprend en effet que les Juifs (et pas seulement les Israéliens) sont des intrus et des étrangers dans le Pays d’Israël, qu’ils n’ont aucun lieu saint à Jérusalem, qu’il n’y a jamais eu de Temple sur le Mont du Temple (l’»esplanade des mosquées» chère à l’A.F.P.), que le tombeau des Patriarches et le mausolée de Rachel sur la route de Bethléem sont des lieux saints musulmans, et, suprême ethnocentrisme, que le «mur des Lamentations» est un lieu saint musulman, le mur d’où la jument de Mahomet s’est «envolée» vers La Mecque… Dans la nouvelle doctrine palestinienne, en effet, c’est toute la montagne et ses alentours qui constituent la «mosquée El Aksa» et pas seulement la mosquée de ce nom.

Tout le Mont du Temple, y compris le «mur des lamentations» sont revendiqués comme un lieu de culte exclusivement musulman, c’est à dire interdit aux non musulmans. La présence physique des Juifs dans toutes ces enceintes profanerait leur pureté islamique: Mahmoud Abbas a fustigé il y a quelques semaines «les pieds sales» des Juifs qui foulent le Mont du Temple. L’affabulation historique est si épaisse qu’elle se transforme même en théorie du complot: Israël se voit accusé d’installer de fausses tombes juives dans des cimetières musulmans pour empêcher les musulmans d’y enterrer leurs morts!

Il est intéressant de noter que la résolution a été proposée par des Etats arabes réputés «modérés», si l’on excepte l’Algérie, (un pays dont le code de la nationalité a décrété au lendemain de l’indépendance que pour être citoyen algérien il fallait être musulman): le Maroc, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, et la Tunisie (si «démocratique» selon la presse française!). C’est qu’il y a là une dimension théologique propre à l’islam dans son ensemble qui voit dans le Coran le livre originel de la révélation de sorte que les livres judéo-chrétiens ne peuvent être que sa falsification. Le récit de la Bible hébraïque qui nous rapporte l’histoire d’Israël en Terre d’Israël, la royauté et les temples de Salomon et de Néhémie à Jérusalem (autant pour les chrétiens: les pérégrinations de Jésus durant l’époque du Deuxième Temple) serait entièrement faux et biaisé. Et Jésus n’était-il pas un «Palestinien»?

C’est toute une réécriture de l’histoire selon l’islam qui se joue aujourd’hui sous la dictée de l’Organisation de la Conférence Islamique, un imposant bloc d’une soixantaine d’Etats, aux directives de laquelle les puissances occidentales, parties prenantes de son programme «alliance des civilisations», se sont honteusement soumises sous le couvert du mythe de l’»âge d’or» andalou: une réécriture que l’Union Européenne met en œuvre jusque dans les manuels d’histoire de ses pays membres.

Le plus grand scandale de la décision de l’UNESCO, c’est qu’il se trouve une majorité de pays pour s’aligner derrière la résolution concoctée. Qu’est-ce qui a pu motiver le vote de pays occidentaux? Soumise aux 58 membres du Conseil exécutif, la résolution compte parmi les pays qui l’ont adoptée la France, l’Espagne, la Suède, la Russie et la Slovénie, des «amis» d’Israël. Dans les votes négatifs, on recense seulement six Etats: l’Estonie, l’Allemagne, la Lithuanie, les Pays Bas, le Royaume Uni et les Etats-Unis.

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