Dès 1988, Jean Madiran publiait aux éditions de Présent Les Droits de l’homme DHSD (Droits de l’homme sans Dieu) et, en 2002, aux éditions de l’Æncre, l’avocat Eric Delcroix démontrait dans Le Théâtre de Satan les ravages de cette idéologie débilitante sur la magistrature et, plus grave encore, sur le Droit français. A son tour, le grand universitaire Jean-Louis Harouel s’attaque, dans Les Droits de l’homme contre le peuple, livre bref mais très argumenté, à la « religion séculière millénariste » qui, s’adossant aux « idées chrétiennes devenues folles » déjà dénoncées par l’Anglais Chesterton, s’acharne à saper les fondements de notre société, de notre civilisation bimillénaire et de notre peuple, en déniant à ce dernier toute défense immunitaire… aussitôt assimilée à une hérésie.
Pour contrer cette entreprise de démolition, M. Harouel professe qu’il « est indispensable de discriminer », seul moyen de « bloquer d’urgence les flux migratoires » et « le processus de la conquête musulmane ». Faute de quoi, mondialiste et totalitaire comme le fut le communisme et secondé par le « marcionisme judiciaire » condamnant comme blasphème toute opinion dissidente, le « millénarisme immigrationniste » conduira au « suicide assisté » d’une France sans cesse culpabilisée et contrainte – par ses « élites » – à l’ethnomasochisme.
Comment lui donner tort ?
Jean-Louis Harouel, Les Droits de l’homme contre le peuple, éd. Desclée de Brouwer, 124 pages.
Camille Galic – Présent