Par Charles Chaleyat
Chers concitoyens !
Vous venez de m’administrer une fessée mémorable, de semer la déroute chez mes apparatchiks dans la droite ligne de ce qui était prévisible depuis mon arrivée au pouvoir, fêtée comme il se doit par cinq gigantesques manifs contre les décisions de mes représentants.
Placé au 36e dessous par MM. les sondeurs (très em…) en compagnie de Monsieur Zayrault, Manuel Gaz et Madame Taubiragot et ceci de façon quasi permanente, abaissé par mes mensonges, ridiculisé par mes galipettes, daubé par la presse internationale, tarabusté par mes alliés et pointé du doigt par mes supérieurs de Bruxelles, je persiste et signe dans la ligne de ce que j’ai instauré depuis deux ans et qui vous a conduits – chers électeurs – là où vous êtes… Réjouissez-vous la démocratie passe!
C’était bien la peine assurément de vous déplacer pour voter contre moi ou de vous abstenir par défiance de mes actions !
A peine essuyé le magistral coup de pied aux fesses de dimanche dernier et soigné les bleus de mon âme maçonnée, me voilà reparti, avec fiertitude et cravatte de travers, vers les mêmes horizons.
Voilà comment je comprends la démocratie : votez, votez il n’en restera rien et nous ferons le reste dans votre dos.
A ce sujet, mon petit Catalan, teigneux du menton, va se griller les ailes et me servira à vous tondre un peu plus, avec sa nouvelle équipe des mêmes: Taubira la menteuse, le statisticien Sapin, le boute-feu Fabius, la genrée Belkacem, etc., et mon Cazeneuve vous gazera quand vous protesterez, lâchera la bride aux Black Bloks et vous surveillera comme la Stasi.
Et maintenant, fermez-la !