Affaire Cahuzac : Selon Claude Guéant, «le pouvoir a dû savoir»

Interrogé mardi sur RFI à propos de l’affaire CahuzacClaude Guéant a affirmé que sous Nicolas Sarkozy, « des enquêtes plus approfondies » qu’une simple déclaration de patrimoine avaient été menées sur les ministres. Le but ? « Être sûr » de leur situation afin « d’éviter le moindre risque ». Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, il est « évident » qu’à un moment, « le pouvoir a dû savoir ». Claude Guéant estime simplement que « question est de savoir quand ».

Une prise de position qu’il a réitérée mercredi matin sur Radio Classique en affirmant qu’alors que « les rumeurs circulent depuis longtemps, il y avait moyen de savoir ». Car « dès lors que des rumeurs circulent, le gouvernement a le moyen d’en savoir davantage » notamment en diligentant des « enquêtes » par ses services.

Mercredi matin, le président de l’UMP Jean-François Copé a demandé sur Europe à ce qu’on « aille au fond des choses» dans ce dossier : soit le président « ne savait rien et c’est quand même extrêmement grave parce que cela signifie que lui-même fait preuve d’une certaine candeur, soit il savait et ça veut dire qu’il a menti aux Français ».

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16 Comments

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  • Abysses , 4 avril 2013 @ 14 h 42 min

    Il est indéniable que le pouvoir ne pouvait pas ignorer cette affaire, comme bien d’autres encore. J’avais visionné une vidéo émanant d’un téléphone portable désignant 2 élus qui se racontaient entre eux comment ils généraient des nouvelles recettes sur le dos des contribuables.

    Il y a une autre affaire, encore plus sérieuse, qui a été validée par le parquet de Paris sur le décès d’une enfant de 4 ans (affaire de mœurs) impliquant M. Lang, M. Moscovici, M. Hollande.

    Parce que le problème de fond est là…. Oui, la justice devrait d’abord, en vue de s’assurer que les gestionnaires de l’Etat sont intègrent, clarifier, statuer et juger, en urgence, ceux et celles qui se sont fourvoyés.

  • Goupille , 4 avril 2013 @ 15 h 08 min

    A noter que ce sont les mêmes qui sortent leur mouchoir et leurs rodomontades quand les caïds de la caillera s’entre-tuent à Marseille…

    Odeur d’égoût.

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