Antoine Diers, le président du MET (Mouvement des étudiants), un syndicat étudiant proche de (la droite de) l’UMP, a été agressé mardi matin “par une dizaine de militants de gauche et d’extrême-gauche” alors qu’il distribuait des tracts à la sortie du centre Tolbiac qui dépend de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. “Sérieusement blessé, il a été évacué par les pompiers vers l’hôpital de l’hôtel Dieu”, précise le communiqué de presse du MET qui explique que “la semaine dernière, à l’occasion de la pré-campagne, des militants du MET [avaient déjà été] séquestrés à l’intérieur du bâtiment principal par des membres de l’extrême-gauche, dont certains étaient armés de battes de baseball”. “Une militante du MET [avait] été prise à partie et frappée ; elle a déposé une main courante auprès du commissariat de police du 13 ème arrondissement” explique le syndicat qui regrette que “l’administration de l’université [n’ait] jamais pris les mesures qui s’imposaient pour garantir la sécurité des militants du MET et ainsi leur permettre de participer dans de bonnes conditions, aux élections étudiantes” qui ont lieu mardi et mercredi.
L’administration complice ? “Au contraire, certains responsables de l’administration ont laissé entendre à nos militants qu’il ne fallait pas qu’ils fassent campagne, leur simple présence étant perçue comme une provocation par l’extrême-gauche. Voilà une bien étrange vision de la démocratie !” continue le MET qui envisage désormais de “poursuivre l’université Paris I au pénal, pour complicité” (“La police appelée sur place n’a pas pu intervenir pour appréhender les agresseurs, l’administration de l’université leur ayant interdit l’entrée” !) et “demande, pour l’heure, que les élections étudiantes soient interrompues jusqu’à ce que la sécurité de tous les candidats soit assurée”. Ce mardi après-midi, de nombreux jeunes militants impliqués à l’UMP, dans des plus petites formations politiques ou dans la société civile (Louis-Alexandre Osinski, Charles Aslangul, Gaël Leroux, Gonzague de Chantérac…), avaient déposé un message de sympathie sur le mur Facebook d’Antoine Diers.
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