https://www.youtube.com/watch?v=OHyQgsiTQLI
Non, je ne fais pas parti des « c’était mieux avant », trop fascinée que je suis par les technologies de toutes sortes qui nous rendent la vie plus facile et fascinante. Cependant, de mon temps, le carnaval, c’était encore le carnaval, à Cologne, comme à Düsseldorf, ces vieilles rivales au bord du Rhin. Le génie rhénan était célébré avec ironie et bonne humeur, nous parlions alors le dialecte chantant, dont Konrad Adenauer, notre chancelier, né à Cologne, était le meilleur ambassadeur.
Nous ignorions l’existence de l’islam. Nous aimions l’Amérique, l’allié qu’on nous faisait gober comme notre seul libérateur du nazisme. Zappé, l’immense tribut en vies humaines qu’ont payé les russes à notre libération. Tout le monde était joyeusement américain. On aimait JFK que nous trouvions si séduisant, sans oublier Jackie, si élégamment française. L’Amérique avait leurs visages de charme. La France signifiait encore quelque chose. Nous étions impressionnés par la stature du Général. Nous aimions la langue française. Nous apprenions les classiques de la littérature française, regardions impressionés les impressionnistes, écoutions les compositeurs français, tels Berlioz, Saint Saens, Debussy, Ravel, sans oublier les chansons françaises, Edith Piaf, Charles Aznavour, Françoise Hardy, aimions la haute-couture et les parfums français et Paris, ah, Paris, ça faisait bien … On en imaginait les toits si romantiques et bohêmes. Pour Emmanuel Macron, cette culture est effacée. Les soviétiques en revanche, nous étaient présentés comme des repoussoirs absolus, des moujiks grossiers, violeurs, pataugeant dans la boue, des arriérés mentaux, qu’il fallait ignorer et nous n’allions pas chercher plus loin.
Je l’ignorais alors, mais ce sont les russes qui combattirent et ont vaincus 80% de la redoutable armée d’Hitler, quand le monde libre lui, s’expliquait avec les autres 20%. L’Allemagne était déjà américanisée dans l’âme. La puissante propagande américaine qui nous lobotomisait à nous rendre tous coupables des crimes d’Hitler nous écrasait. Cette culpabilité fut instruite de génération en génération, jusqu’à nos jours, à l’entrée du 21ème siècle. J’en sais quelque chose, je l’ai subis, ce lavage de cerveau américain. Nous étions rendus tellement coupables, que nous finissions par nous haïr de toutes nos forces. Plus jamais ça ! J’ai fuis cette haine pour la France. Les effets sont toujours perceptibles en Allemagne de l’Ouest, quand à l’Est, ils ne veulent plus jamais entendre parler de totalitarismes, ayant vécu le nazisme, ensuite le communisme et refusent désormais le troisième totalitarisme ; l’islam.
A l’Ouest, coupable jusqu’à la mort, on accueille une invasion islamisée qui met à sac l’homogénéité de l’espèce de souche. Comme si cette espèce devait disparaître de la surface de la terre. Une sale race à éliminer. Une race blanche réduite au seul nazisme. Ses génies culturels, qui ont façonné le pays, influencé le monde occidental, sont ignorés, effacés jusqu’à l’oubli pour faire place à d’autres, tout autant mortifères que le furent les nazis. Rappelons la fascination d’Hitler pour l’islam (ma chronique en lien). Les juifs ne sont plus en sécurité, car l’antisémitisme des musulmans qui suivent les préceptes du coran se fait agressif et assassin. Non seulement en Allemagne, mais dans tout l’Occident. Le clergé catholique et protestant cherche un oecuménisme avec l’islam, le Pape en tête. L’islam est une religion de paix et d’amour. Les féministes ne trouvent rien à dire lors des taharrushas qui eurent lieu à Cologne et dans toutes l’Allemagne durant l’inoubliable nuit de la Saint Sylvestre 2015-2016. Les LGBT nient les meurtres d’homosexuels dans le monde islamique et n’imaginent pas que cela puisse leur arriver en Allemagne et plus largement en Europe et en Occident. Le monde ne tourne plus rond, en tout cas, le monde dit « libre ». Le politiquement correct a tué nos libertés fondamentales à l’expression.
La contamination nazie s’est glissée jusque dans les défilés du carnaval cette année. La haine y est exprimée, non contre les envahisseurs-oppresseurs islamisés totalitaires, mais contre ceux qui veulent nous en délivrer. Ceux-là, sont considérés comme les nouveaux « bruns ». Des figures carnavalesques montrent, Trump, Wilders, le Pen et leurs chevelures blondes, aux côtés d’Hitler, tout aussi blond et une banderolle sous leurs portraits indique : « Blond ist das neue Braun » ce qui signifie que les blonds sont les nouveaux bruns. Les intéressés apprécieront. Erdogan n’est pas en reste, lui, au moins est traité comme il se doit, de terroriste et de dictateur et autour de sa coiffe de calife est inscrit : « Erdowahn », ce qui signifie Erdogan le fou, Wahn en allemand signifie folie. Un char montre le BREXIT qui se tire une balle dans la bouche. Les électeurs britanniques, “tous ces décérébrés, illétrés” apprécieront également. Un autre char exprime “la haine des musulmans” avec en arrière un cagoulé désigné comme “idiot utile”. Vous l’aurez compris, l’ironie au service de l’islam.
La haine est partout, la paranoïa qui va avec s’exprime dans toute sa bêtise crasse. J’ai du mal à imaginer que toute cette folie puisse prendre fin. En revanche, j’imagine très bien que l’islam est en train de nous écraser avec la complicité de tous ceux qui nazifient bêtement, même le carnaval !
Je vous laisse apprécier une vidéo du défilé du Rosenmontag (Lundi des roses) ! Ça sent tout, sauf la rose ! Trump y est montré comme l’enculeur de la liberté, on lui coupe même la tête (si ce n’est une incitation à l’assassiner …), le gouvernement polonais est également bien traité … il avale la saucisse de la démocratie pour en chier un étron de dictature, un autre char indique: “We make Amerika Hate Again” … qui paraphrase: “We will make America Great Again”.
Que l’Amérique ne se plaigne pas d’être offensée, car elle doit l’être. Elle est seule responsable de toute cette folie. Enfin, Merkel est représentée en Mammouth, ce qui ne me choque pas davantage, c’est si vrai … Nous sommes très éloignés d’une Allemagne jadis sophistiquée, raffinée et cultivée, nous pataugeons carrément dans les latrines. Ce qui n’a jamais été le cas de mon temps …
Hildegard von Hessen am Rhein