Météo Miège : cinquante centimètres de Miège et bientôt plus

 

Je sors ce matin dans mon jardin : cinquante centimètres de Miège, pardon de neige. Miège est dans la neige et les connaisseurs savent qu’ il y a quasi deux mètres de Miège. Si je soustrais la hauteur de neige restent émergés environ cent cinquante centimètres de Miège . Je m’adresse aux cinquante centimètres les plus hauts perchés. Je dois m’aider d’un escabeau car je suis plus petit. Voilààà, j’y suis.

Moi : Ca va là haut ?

Miège : Parfois j’ai un peu le vertige mais on s’habitue à la grandeur, et puis cela donne une certaine hauteur de vue et même de vie.

Moi : Et pour dessiner ?

Miège : Je me penche pardi ! Avec les jolies mimines que voici je prends mes fusains, mes crayons de couleurs, mon encre de Chine et d’ailleurs, l’inspiration vient et hop ! Encore une oeuvre issue de mon cerveau fertile telle Athéna sortie toute armée du cerveau de Zeus. Vous connaissez mes dessins ?

Moi (enthousiaste et risquant de tomber de l’escabeau branlant) : Certes oui Not’ Maître ! On reconnaît le véritable artiste, le créateur, à son style. Je peux identifier un dessin de Miège même sans signature à grande distance. Une certaine rondeur, de la tendresse, parfois un peu de vacherie justifiée mais jamais agressive et toujours, toujours de la poésie.

Miège : Pfff… Vous pouvez me l’écrire ?

Moi : C’est ce que je suis en train de faire. Au fait il paraît que votre double mètre atteint les cinquante piges ? Ca doit faire un paquet de dessins ?

Miège : Quand on aime on ne compte pas !

Moi : Bon anniversaire quand même  Not’ Maître ! Et cinquante étoiles dans votre ciel !

Miège (bonhomme) : C’est bien gentil mon petit, bien gentil, tiens voici un dessin pour orner ta salle à manger, ne le salis pas en route surtout. Et ne tombe pas en descendant de l’escabeau.

Moi (content mais un peu vexé d’être si petit et m’éloignant): Ah ! Ces grands personnages, ces artistes, ils nous dominent tellement nous les humbles, les tâcherons, ils nous voient de si haut.  Mais le talent ne se discute pas et me voilà nanti d’un dessin qui vaudra bonbon d’ici peu.

 

 

Claude Chollet

Président de l’OJIM

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