D’habitude si prompt à défendre la liberté d’expression, la démocratie, le débat, Ouest-France semble faire des exceptions s’agissant de la réinformation ou de tous ceux qui ne vont pas dans le sens du politiquement correct. Ainsi, sa rédaction nantaise relaie depuis plusieurs jours de véritables appels à la violence contre la conférence organisée le 4 février à Nantes, par le site de réinformation régionale Breizh-info. L’invité de la conférence : Jean-Yves Le Gallou pour son livre : « Immigration, la catastrophe. Que faire ? »
Officines antiracistes, groupuscules gauchistes, associations communautaristes subventionnées, tous ont pu voir leur appel à s’opposer physiquement à cette conférence relayés par le quotidien. Quotidien qui avait refusé d’annoncer l’événement organisé par Breizh Info. Sidéré par cette attitude de Ouest-France, Breizh-info a contacté la rédaction nantaise du quotidien. Une des collaboratrices du rédacteur en chef de l’agence nantaise, qui a pris l’appel en refusant de décliner son identité, a déclaré sans rire, après avoir regardé l’article en question : « C’est uniquement de l’information. Nous ne relayons aucun appel à la violence, nous citons juste un communiqué ».
Jean-Yves Le Gallou, haut-fonctionnaire, écrivain, polémiste et directeur de la fondation Polémia, donnera deux conférences en Bretagne, vendredi 3 et samedi 4 février, à Nantes et à Quimper (les inscriptions sont ouvertes ici pour Nantes et ici pour Quimper). Il présentera au public, à cette occasion, son dernier livre – Immigration, la catastrophe. Que faire ? – paru en 2016.
Alors que sa venue suscite des réactions de la part d’une extrême gauche en pleine décomposition – elle en est réduite aujourd’hui à s’en prendre à la presse, à des livres, à des conférenciers – nous avons interrogé J.Y. Le Gallou sur l’objet de sa venue, ou plutôt de son retour au pays.
Breizh-info.com : Quel est l’objet de votre venue en Bretagne ?
Jean-Yves Le Gallou : Pour présenter le livre « Immigration la catastrophe , que faire ? » que je viens de publier et ce dans ma région d’origine puisque ma famille vient du Trégor. Une occasion aussi de rappeler que l’identité bretonne est menacée. Profondément menacée. Par l’islamisation qui ne convient guère aux pays des calvaires, de Sainte Anne , mère de la vierge Marie, patronne de la Bretagne.
Au pays de Brocéliande et des sources sacrées.
Par l’africanisation aussi car, n’en déplaise aux petits flics de la pensée et aux procureurs au rabais, les Celtes n’étaient pas noirs…
Breizh-info.com : Votre venue à l’initiative de notre journal suscite des remous au sein de l’extrême gauche. Cela vous surprend ?
Jean-Yves Le Gallou : Non pas du tout. J’ai tenu au cours de ma vie des dizaines et des dizaines de réunions que des braillards d’extrême gauche ont tenté de perturber. Deux perturbations de plus ce n’est pas bien grave !
Cela m’en touche une mais pas l’autre !
Plus sérieusement il faut décrypter les « antifas » : des idiots utiles encadrés par des stipendiés. Ils ont roulé hier pour Mitterrand et Hollande , ils roulent aujourd’hui pour le banquier Macron.
Macron est le candidat du système. Pour accéder au deuxième tour de l’élection présidentielle, il lui faut remobiliser la gauche et l’extrême gauche contre un péril « fasciste » aussi imaginaire que bien commode. Les « antifas » sont la piétaille de la haute banque.
Mais je ne doute pas une seconde que les autorités feront leur travail et que notre service de sécurité maintiendra ces pauvres types à distance afin d’assurer la liberté de réunion et d’expression.
Breizh-info.com : Nous avons pourtant sollicité plusieurs personnalités ou collectifs afin de débattre face à vous (et notamment un membre d’Utopia 56 qui vient en aide aux migrants). Pourquoi refusent-t-ils le débat ?
Jean-Yves Le Gallou : Dans la pensée européenne, en dehors des dogmes religieux, on ne peut accéder à la vérité des faits que par la libre discussion, la libre confrontation des opinions. Ceux qui la refusent avouent leur faiblesse .
La doxa immigrationniste ne tient que par la propagande quotidienne dont elle bénéficie dans les médias subventionnés. La doxa immigrationniste refuse d’être confrontée au réel.
Il faut bousculer tout cela.
Breizh-info.com : Une année après la sortie de votre livre sur l’immigration, le constat que vous avez dressé a-t-il empiré ? Quoi de neuf en Europe ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui, chaque année qui passe accélère le Grand Remplacement. Le Grand Remplacement de population. Le Grand Remplacement ethnique et civilisationnel.
Plus de 250 000 entrées d’étrangers en 2016. Le tiers d’une génération de Français.
38 % de nouveaux nés dépistés pour la drépanocytose c’est-à-dire dont les parents ne sont pas originaires d’Europe (un continent où cette maladie génétique rare n’existe pas).
Breizh-info.com : La Bretagne est moins touchée ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui et non ! Des préfets s’inspirant manifestement davantage de Papon que de Jean Moulin ont fait du zèle pour installer des foyers d’irréguliers étrangers – c’est-à-dire d’envahisseurs. Et si le taux de dépistage des nouveaux nés pour la drépanocytose reste faible relativement au reste de la France – 8% en 2015 – il est en progression très rapide puisqu’il n’était que de 3% en 2005. C’est-à-dire une augmentation de 10% par an des naissances venues… d’ailleurs
Breizh-info.com : Qu’attendez-vous de l’année 2017?
Jean-Yves Le Gallou : Que les Français et les Européens se réveillent ! Qu’ils bousculent les élites décadentes qui les dirigent. Qu’ils entrent en dissidence !
Propos recueillis par Yann Vallerie
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