Femen, histoire d’une trahison (Vidéo)

L’histoire est faite d’imposteurs. On se souvient d’Inna Shevchenko, l’égérie des Femen. Son air de garçon manqué renfrogné et décidé, sa blondeur platine sous les couronnes de fleurs. Son torse nu, sa poitrine peinte, son poing levé vers le ciel font désormais partie pour toujours de l’inconscient collectif. Dans l’objectif des photographes, dans les yeux du grand public, sa silhouette guerrière a imprimé et imprimera pour longtemps encore la marque Femen aux yeux du monde. Mais dix ans après sa création, le mouvement est aujourd’hui mourant.

A part une poignée de journalistes et de sympathisants, tout le monde a oublié qu’au départ, les Femen, ce n’était pas Inna ni sa fascinante armée d’amazones dépoitraillées. Cinq ans avant que le mouvement arrive en France et se dénature complètement, broyé par la main de fer d’Inna, il y eut les plaines d’Ukraine et les bars enfumés de Kiev où trois jeunes femmes “belles et rebelles” se rencontrent autour des textes d’August Bebel, chantre du féminisme révolutionnaire. Elles s’appellent Anna Hutsol, Sacha Shevchenko et Oksana Shachko et viennent d’avoir une intuition fulgurante pour déringardiser le féminisme militant.

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Pour coller à  l’idéologie bien-pensante, nous avons emprunté les lignes précédentes à l’Obs. Cependant, quand l’on repense, à ces “années Femen”, à subir ces cinglées  christianophobes,  profanant les églises, perturbant, stupidement et vainement, des manifestations, l’on ne peut que se “marrer” en repensant à l’écoute et aux multiples soutiens accordés par nos politicards, Hollande en tête, lequel fit créer un timbre  (une Marianne) à l’effigie d’Inna Shevchenko, pour laquelle Caroline Fourest se mourrait alors d’amour…  Il est vrai que ces harpies fleuries sont un peu moins visibles, toutefois, récemment, l’ineffable  et insipide Marlène Schaiappa a encore pris fait et cause pour elles. Il ne reste presque plus rien des Femen, c’est ce qu’elles méritent, en attendant qu’il n’en reste plus rien du tout, ce qu’elles méritent plus encore. (NDLR)

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