Le ministère de la Santé de l’Ohio a publié mardi 1er octobre un rapport sur la pratique de l’avortement en 2012. L’année dernière, 25 473 avortements ont été réalisés dans l’État du Pavier, contre 24 764 en 2011, année où sa pratique avait chuté de 12% (28 123 en 2010). 2012 est, pour l’Ohio, la 2e meilleure année depuis 1976. Dans le détail, la pratique de l’avortement a augmenté de 5,3% au sein de la communauté afro-américaine (pas étonnant quand on sait que les centres de Planned Parenthood sont concentrés dans les quartiers où celle-ci est très présente) et baissé de 1,7% chez les blancs. Surtout, l’élimination de l’enfant après 19 semaines a chuté de 30% sur un an. Les chiffres d’avortements chez les adolescentes sont également encourageants. Mike Gonidakis, le président de l’Ohio Right to Life, a réagi à de tels résultats en ces termes : “la hausse du nombre d’avortements l’année dernière, même si elle est limitée, est une tragédie qui nous rappelle que notre travail n’est pas terminé. Moins de bébés sont encore en vie aujourd’hui, surtout dans la communauté afro-américaine et la responsabilité de cette tragédie se trouve carrément sur les épaules de Planned Parenthood, le reste de l’industrie de l’avortement et tous les hommes politiques qui ont fait campagne en leur nom l’an dernier.” Une allusion au matraquage publicitaire (télévisuel mais pas seulement) en faveur de Barack Obama orchestré par Planned Parenthood dans l’Ohio en 2012, un État clef dans l’élection présidentielle, sans doute pas étranger à ces résultats décevants.