Le suivi de l’actualité de l’été nous permet d’anticiper les métamorphoses de l’idéologie médiatique. De la canicule à la forêt amazonienne, l’enseignement est clair. Les journalistes de l’audiovisuel ont décidé de sauver la planète. Nos prédicateurs du bien nous avaient déjà sauvés du nazisme, du racisme, de la misogynie et de l’homophobie, ils vont maintenant vraiment sauver le monde. Enfin !
Ingérence écologique
On peut donc redouter le pire au niveau du matraquage. Le danger est la tentation d’un pouvoir mondialiste qui ne serait plus la démocratie de marché mais un bolchevisme vert. Une idée a été lancée par le président Macron au G7 de Biarritz, celui de l’ingérence écologique. On n’arrête pas le progrès. L’ingérence humanitaire a déjà provoqué — contrairement à ce que l’on nous affirme régulièrement — une sale guerre en Europe, celle qui a détruit la Serbie, rempart contre un islam conquérant. On en connait aussi les magnifiques résultats en Libye. Pour le moment, pas encore question de guerre contre Bolsonaro contre lequel le président français s’est déchaîné à coups de fake news (son tweet étzit illustré d’une photo censée représenter les incendies en Amazonie mais dont l’auteur est mort… en 2013 !) mais on peut compter sur l’unsupportable gamine suédoise Greta thunberg pour dire à l’ONU leurs quatre vérités à ceux qui ne sont pas encore aligné sur le dogme bobo.
L’écologie, depuis les élections européennes, est à la mode en France. Elle l’a déjà été, mais les bobos gauchos ne cessent de marquer des points, en tout cas dans les médias et auprès du pouvoir qui se verdit par opportunisme électoral.
La diabolisation est en cours et les bûchers prêts à être allumés contre les dévoreurs de côtes de bœuf, les chasseurs et les amateurs de corrida. L’écolo est vegan…. Mais attention, le mal est partout. Adolf Hitler était végétarien, Heinrich Himmler aussi, car ils voyaient le végétarianisme comme la clé d’une vie longue et saine, et les contraintes alimentaires comme une façon de prouver leur supériorité raciale. De nombreux néonazis et suprémacistes blancs d’aujourd’hui continuent la tradition. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Contradictions idéologiques
Et voila maintenant que la libre circulation des biens — mais pas encore des personnes, hélas ! — est mise en cause. Pour le moment le migrant ne pollue pas. Le mondialisme serait cependant un vecteur de pollution. Le libéralisme père des démocraties, de plus une invention de Blancs, serait l’ennemi de la planète.
Les serviteurs du Big Media auront tout de même du mal à remettre en cause le capitalisme mondial qui finance justement les médias dominants. De la même manière, ils seront incapables d’admettre que la pollution finale qui menace vraiment l’existence de l’être humain c’est la démographie… et pas celle des méchants Européens. Là, le Blanc pèse objectivement de moins en moins.
Le mondialisme bobo qui s’appuie sur l’écologie pour déviriliser le monde marque des points. Mais il va se heurter à de fortes résistances. On peut citer la Chine, l’Inde mais aussi la Russie et l’islam. La planète bobo, c’est une sorte de G7. Il lui faudrait, pour s’imposer, renforcer au delà de son discours pontifiant un totalitarisme universel. On n’en est pas la, même si chez nous, il va falloir ingurgiter la propagande des manipulateurs d’opinion et se méfier du bolchevique qui dort sous l’écolo. Mais courage, même sous Hitler les nazis mangeaient de la viande. Nous sommes tous finalement des résistants.
Pierre Boisghilbert – Polémia