Située sur la rive gauche de l’Adour, au milieu d’une plaine large et fertile, entourée par les coteaux de Bigorre à l’Est, les Pyrénées au Sud et ouverte sur le Béarn et la Gascogne, Tarbes est située à une altitude moyenne de 300 mètres.
La commune de Tarbes est située au Nord‐ouest du département des Hautes‐Pyrénées dont elle est la Préfecture. C’est la capitale de la Bigorre. Tarbes est une ville du piémont pyrénéen située au sein de la riche plaine agricole du fleuve Adour à 155 km au Sud‐ouest de Toulouse, 40 km à l’Est de Pau et 20 km au Nord‐est de Lourdes. Tarbes est à un carrefour privilégié, puisqu’elle se situe à moins d’une heure des Pyrénées, à deux heures de l’Atlantique et à trois heures de la Méditerranée.
La Ville est nommée pour la première fois au Ve siècle comme Civitas Tarba Ubi Castrum Bigorra. C’était une cité importante de la Novempopularie. Grégoire de Tours au VIe siècle la nomme Talvam Vicum.
Au Moyen-Âge, elle fut appelée Tarbe (1214). A la fin du XIIe siècle, le comte de Bigorre s’installe dans son château-fort de Tarbes, entraînant à sa suite la cour de Justice. Ensuite la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale. A la fin des siècles médiévaux, la ville se compose de 6 bourgs fortifiés séparément.
Au XVIIe siècle, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du Palais épiscopal en 1652 (Hôtel de la Préfecture aujourd’hui), la fondation d’un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents. L’irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l’Adour.
Le XVIIIe siècle annonce un essor démographique, le développement de l’agriculture, de l’artisanat et du commerce. Ensuite, l’assemblée constituante, dont fait partie Bertrand Barère (député de la Bigorre aux Etats Généraux), décide de la réforme administrative et Tarbes en bénéficie en devenant chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées.
A partir de 1800, Tarbes devient le siège d’une préfecture. En 1806, Napoléon Ier rétablit le Haras National de Tarbes qui, à partir du cheval tarbais, donne naissance à la race Anglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée à Paris par voie ferrée.
Après la guerre de 1870-1871, le général Verchère de Reffye transforme l’atelier expérimental de Meudon en atelier de construction d’artillerie (appelé Arsenal). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvrière mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.
Pendant la Première Guerre Mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique. Le Maréchal Foch, illustre commandant-en-chef des armées alliées, est né à Tarbes en 1851.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Résistance fait également partie du quotidien de la Ville de Tarbes, à qui la croix de guerre a été attribuée.
Après le retour de la paix, l’industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie. Tarbes reste une ville à fort caractère avec la présence de deux régiments : le 1er Régiment des Hussards Parachutistes et le 35e Régiment d’Artilleurs Parachutistes.