https://www.youtube.com/watch?v=ZV9u7WIP94s
Le génie du mal ! Qui n’a jamais rêvé de posséder, au moins une fois dans sa vie, la fabuleuse lampe magique d’Aladin, de la frotter vigoureusement pour en faire sortir un bon génie prêt à réaliser vos trois vœux les plus chers ?
Partant de ce principe, le réalisateur John R. Leonetti – qui nous a déjà « régalés » en frissons en transformant une poupée au « sourire » carnassier en objet de pure terreur, Annabelle (dont le deuxième opus, Annabelle 2 : la création du mal, sera sur les écrans le 9 août prochain) – joue une nouvelle fois avec nos nerfs.
Cette fois, c’est avec une boîte à musique – apparemment tout ce qu’il y a de plus banale – trouvée dans une poubelle et offerte par un père musicien et veuf (Ryan Philippe) à sa fille Claire Shannon (Joey King), adolescente mal dans sa peau, qu’il nous donne une tension de poulet.
Faut dire que cette boîte à musique va se révéler être une boîte à maléfices plutôt qu’une boîte à malices. Et pour cause : dans cette boîte à musique en apparence inoffensive se cache un mauvais, mais alors un très mauvais génie, à savoir un Yahway, sorte de démon chinois qui a le pouvoir d’exaucer sept vœux. Mais voilà : comme on n’est pas dans le conte des Mille et une Nuits version Aladin et la lampe merveilleuse de Disney, ce qui semble être, à première vue, une chance pour Claire, va virer vite fait bien fait au cauchemar, quand elle comprend que chaque souhait a un prix élevé à payer. Un prix mortel qui va envoyer quelques-uns et quelques-unes de son entourage au pays du noir intégral. Sans convention obsèques. Alors, attention au vœu de trop…
L’emprise des ténèbres ! En se remettant à l’établi du film de terreur, John R. Leonetti signe un film angoissant, saignant, dont certaines scènes – comme celle de l’ascenseur extérieur – ont de quoi vous court-cicuiter le système nerveux.
Au final, un « divertissement » du genre « Bouh ! fais-moi peur » efficace – forcément réservé à un public averti – qui respecte le cahier des charges du genre, qui vous met la pression et vous empêche de dormir « à poumons heureux » (bien dormir, en ronflant), comme on dit en « parlure » québécoise, pendant la projection. Une chose est sûre : ne souhaitez jamais entrer en possession de cette boîte à musique aux conséquences désastreuses.
Photo en tête : Faites un vœu, le Yahway s’occupe du reste !