Brésil : le catholicisme en berne, l’évangélisme en pleine expansion

Eric Martin
2 août 2013
Latest Update: 17 octobre 2017 17 h 29 min
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Malgré le succès des JMJ 2013 de Rio, le catholicisme est en petite forme au Brésil. Entre 2000 et 2010, le nombre de catholiques est passé de 125 à 123 millions. La population du Brésil augmentant rapidement, les fidèles de Rome ne représentaient plus que 65% du total en 2010, contre 74% dix ans plus tôt. Pendant ce laps de temps, le nombre de protestants a fortement progressé, passant de 26 millions (15%) à 42 millions (22%). Dans ce groupe, ce sont les pentecôtistes et les non-classés qui tirent leur épingle du jeu (respectivement 13% et 5% du total de la population brésilienne en 2010) tandis que le “canal historique” stagne. Les personnes ayant d’autres croyances (islam, bouddhisme, etc.) sont désormais 10 millions (5%) contre 6 millions (4%) dix ans plus tôt. Enfin, les athées et les agnostiques progressent à 15 millions (8%) contre 12 millions en 2000 (7%). Le nombre de Brésiliens nés à l’étranger ne dépassant pas 1% et le taux de fertilité des évangéliques étant similaire à celui des catholiques, la progression du protestantisme s’explique ni par l’immigration ni par la natalité mais par les conversions – en 2006, une étude avait montré que 45% des pentecôtistes étaient des ex-catholiques.

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Sully , 3 août 2013 @ 22 h 45 min
Aaaah! la bonne vieille reductio ad psychiatri !! vieille coutume stalinienne :vous contestez ma thèse , donc vous êtes fou . Bravo !! O n a beau être plus ou moins tridentin , voir ses enfants passer aux zévangélos ne fait pas plaisir . Il faut le comprendre .
Clément , 4 août 2013 @ 7 h 34 min
@monhugo
Je crois qu’il faudrait faire le distinguo entre l’église ORTHODOXE et le PROTESTANTISME en ses différentes espèces.
bingo , 4 août 2013 @ 9 h 19 min
Enfin la réalité ! Car en fait, les querelles de clocher, protestants, orthodoxes et tutti quanti, on n’en veut plus ! On est tous chrétiens oui ou non ? Pour quelles valeurs nous battons-nous ?
En attendant, les évangélistes, eux, ont compris comment faire et quoi faire !
Alliance et union contre le Mal, je n’en vois pas beaucoup la lueur…..
Câlinou , 5 août 2013 @ 12 h 41 min
” L’orthodoxie, elle, reste ferme “.
” Les tridentins, eux, sont fixistes et fondamentalistes “.
Quelle différence alors entre les deux, alors que vous exécrez les cathos tradis ?
monhugo , 5 août 2013 @ 13 h 32 min
@Clément. Le problème est que le mot “orthodoxe” a 2 sens. Veut d’abord dire “conforme au dogme, aux usages”, et vaut alors pour toutes les religions, chrétiennes ou non (on parle ainsi de “Juifs orthodoxes”, pour ceux qui respectent à la lettre leur religion, les rigoristes). Correspond aussi plus spécifiquement à un des cultes chrétiens, le culte orthodoxe. Eu égard aux propos d’un autre commentateur, j’ai pensé légitimement avoir à faire au sens 1 plutôt, ce qui en l’espèce peut viser le protestantisme, l’un “orthodoxe” (mais lequel : luthéranisme, calvinisme…?), et l’autre non, sectaire, comme pour les évangéliques et autres pentecôtistes.
Daniel PIGNARD , 5 août 2013 @ 19 h 23 min
Eclaircissement supplémentaire sur Apo 17 dont les 7 rois sont les derniers papes comme je l’ai proposé, Les 10 rois qui n’ont pas encore reçu de royaume sont (peut-être) les 10 chefs des différentes églises hors catholique romaine soit les chefs des : Protestants, évangéliques, orthodoxes, témoins de Jéhovah+Mormons+saints des derniers jours, Juifs, Musulmans, Bouddhistes, Hindouistes, Animistes, Francs-Maçons.
http://www.ndf.fr/article-2/09-06-2013/pape-francois-les-laiques-chretiens-doivent-sengager-en-politique#comment-87331
xrayzoulou , 8 août 2013 @ 11 h 55 min
Après tous ces commentaires, certains sectaires, revenons aux réalités !
Moi aussi je préférais la messe en latin (cela aurait pu être le grec car, si mes souvenirs son bons, les évangiles ont d’abord était traduit en grec) mais bref !…. Quand il m’arrive d’animer une messe (c’est plus rare maintenant car j’ai déménagé, mais je vais animer la messe de l’Assomption), je fais chanter le Kyrie, le Sanctus, l’Agnus Dei en latin. je ne peux pas faire plus hélas. Beaucoup diront que les messes sont dites en langue du pays pour une meilleure compréhension (les missels avant avaient la traduction à côté du latin, donc on pouvait comprendre même sans avoir appris le latin). Gisèle je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire.
Je voulais rajouter quelque chose qui n’a aucun rapport avec la messe : le latin devrait être remis au goût du jour, car les gens écriraient mieux le français (je ne l’ai pas appris et je le regrette, mais il n’état pas dans le programme technique).
Revenons à nos brebis : Jésus n’a rejeté personne et pardonné à ceux qui étaient pécheurs et se repentaient (quelque soit leur origine). Devons-nous nous transformer en juges ? DIEU seul est juge et “sonde les cœurs et les reins” (dixit la bible).
Quel que soit nôtre (ou nos) idées sur la question faisons lui confiance. Cela n’empêche pas de parfois avoir des “mots” avec le prêtre à qui j’ai dit que je n’étais pas d’accord avec lui avec un ton un peu en colère. Il m’est arrivé de dire à des prêtres qu’ils devaient avoir leur croix bien visible (même à des religieuses !…). J’ai un cousin prêtre, en soutane et qui dit la messe face à l’Autel bien que soumis au Saint Père. Il y a d’ailleurs beaucoup plus de vocations dans ces ordres là, et ils ne font pas leurs études en France mais souvent dans d’autres pays .
Une dernière chose : j’avais un séminariste qui faisait son service nous avons beaucoup parlé et il m’a dit qu’un religieux faisait vœux de pauvreté et de chasteté ; le prêtre ne faisait qu’une promesse (la différence est mince mais elle existe).
Il y aurait beaucoup encore à dire mais j’invite les commentateurs à reprendre le nouveau et l’ancien testament (plus dur à lire mais avec l’aide d’un moine ou d’une moniale, c’est plus aisé) et les actes des apôtres. Si le cœur vous en dit, ou si vous voulez approfondir vôtre foi ou simplement comprendre et voir, faites une retraite dans un monastère. Cela fait beaucoup de bien, même aux non-croyants ou aux “tièdes”.