« Il m’a banané. » Tel aurait été le commentaire du Premier ministre après la confirmation que la solennelle adresse présidentielle au Parlement précéderait d’un jour le discours de politique générale qui devait sonner sa propre heure de gloire. Quelle naïveté de la part de l’ex-UMP Edouard Philippe, qui avait trahi son parti pour Matignon, que de s’imaginer qu’il ne serait pas trahi à son tour ? (Présent)