On reparle de Benoît Hamon. Souvenez-vous, Hamon, c’est le Jean-Claude Dusse de la gauche, infoutu de conclure : à la présidentielle, il s’est vautré, aux législatives, il s’est viandé, il a connu plus d’échecs qu’il n’y a de qualificatifs dans la langue française pour décrire la lose. Même si une bimbo de 19 ans se présentait à l’élection de Miss Normandie en criant “Je suis sûre que le Mont Saint-Michel il est en Bretagne !”, elle ferait un meilleur score.
Mais Hamon, c’est comme les vers de terre, si vous le coupez en deux, il continue d’avancer en attendant que ça repousse, et il reste persuadé qu’il a un avenir en politique, ce qui le classe parmi les plus grands esprits malades depuis le big bang, avec Raël, Arielle Dombasle et Charles Manson, sauf qu’à la différence de Manson, Hamon ne se fait du mal qu’à lui-même.
Ainsi, hier, il a lancé son mouvement politique, à Paris, en extérieur alors que toute la journée il a flotté, c’est le seul à être habité par l’esprit de Hollande avant même que l’autre soit mort, d’ennui à Tulle. Le gag de Hamon s’appelle donc “Mouvement du 1er juillet”, car il a été lancé le 1er juillet, qui devient de fait la seconde date de la déconne après le 1er avril, et regroupe Hamon + 7 de ses potes, dont Philippe Martin, le seul ancien ministre dont personne ne sait qu’il a été ministre un jour, mais aussi Yannick Jadot, le seul chat noir vert, car dès qu’on le fréquente on perd (lui-même a perdu un jour où il s’est regardé dans la glace), ainsi que Cécile Duflot, qui avec un nom pareil aurait pu remplacer Pernoud à Thalassa mais a préféré croire en Hamon, chose qu’on fera tous si un jour la drogue est légalisée.
Hier sont aussi montés sur scène Edwy Plenel, dernier journaliste moustachu avec Dafina Kelmendi, la dame qui fait le JT de la télé albanaise, et Raphaël Glucksmann, le beau gosse de la gauche qui rendrait moite la tombe de Louise Michel. Mais Benoît Hamon est aussi très présent sur les réseaux sociaux…