Le SIEC (service inter académique des examens d’Ile-de-France) demande aux chefs de centre du baccalauréat d’interroger tous les candidats convoqués le 6 juillet pour savoir s’ils envisagent ou non de se présenter ce jour de l’Aïd el-Fitr. « Ceux évoquant la fête de l’Aïd devront être convoqués le lendemain. »
Outre que les intéressés ne semblaient rien demander de particulier, si les chefs de centre doivent interroger tous les candidats pour savoir s’ils viennent ou non, du fait de l’Aïd, c’est, dans la pratique, ouvrir un droit général pour tous de différer d’un jour leurs épreuves et pour les enseignants, de réduire d’un jour leur participation à l’examen.
En effet, les chefs de centre n’ont pas à s’interroger sur l’exactitude, ni même la vraisemblance de la déclaration des candidats ou des enseignants. Qu’a prévu le SIEC pour un centre d’examen où tous les candidats et tous les enseignants invoqueraient ce nouveau droit de différer une épreuve d’un jour ? On ne sait…
Dans un baccalauréat précaire, déjà marqué par un nombre insolite d’erreurs, c’est ajouter un élément de plus de désorganisation. Si on décide que le calendrier religieux est prioritaire sur les épreuves du baccalauréat, il faut avoir le courage de l’assumer, de renoncer à toutes les épreuves ce jour-là et de différer les résultats d’un jour.
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