Deux scoops cette semaine dans la presse : Carla Bruni, dans Elle, paresse en nuisette et grignote des fraises en soutif. Marine Le Pen, dans Closer, boit des coups en paréo sur la plage. Deux femmes, deux ambiances.
Les vacances se profilent, alors j’achète des magazines, je m’étale de la crème solaire, et je m’allonge dehors, sous la pluie battante. Oui, en 3 mois on a eu 12 minutes de soleil, j’en peux plus, j’ai installé un piège à loup devant le bureau de Louis Bodin.
Mais du coup, je lis la presse. C’est ainsi que j’ai découvert dans Elle l’interview de Carla Bruni, la dame évanescente qui gratouille sa guitare allongée sur des coussins en faisant du feng-shui avec un sachet de thé vert. On y voit plein de photos d’elle, dont une où elle bouffe des fraises en soutif, jamais je n’avais eu autant envie d’être une fraise, quitte à me faire tripoter avant par des manutentionnaires poilus à Rungis. Et une autre où elle joue de la gratte sèche en nuisette, on dirait Yves Duteil s’il s’était fait opérer au Brésil par une équipe vraiment pointue. Bref, on se dit que Sarkozy est fou, parce qu’il a chez lui Carla sans culotte et il passe ses journées avec Baroin, le gonze à voix de bœuf mal castré, à tenter de contrer Juppé, alors qu’il pourrait vivre en slip en Italie en écoutant Bruni chanter du Cat Stevens légèrement pompette.
Dans l’interview, Carla dit notamment “Je ne vois pas le mal dans la nudité”, moi non plus, à partir du moment où c’est elle et pas Brice Hortefeux qui se désape. Elle révèle qu’enfant, elle aimait François, le copain de Casimir, puis Claude François, dès qu’il y a François dans le nom elle craque, à la primaire elle va voter Fillon le corps à 43 degrés. Puis elle dit “Si mon mari me trompait, je pourrais lui couper la gorge dans son sommeil”, Juppé depuis a envoyé 15 call-girls au bureau de Sarkozy, ou, dit-elle, “les oreilles”. Donc si un jour Sarkozy déboule sans oreilles, avec juste deux trous béants sur les côtés de la tête, tel van Gogh s’il était allé au bout de son idée, on saura qu’il a fauté.
Le magazine Closer, quant à lui, fait sa une avec Marine Le Pen à la plage…