La chroniqueuse télé a partagé une vidéo, assez violente, de manifestants vénézuéliens anti-Maduro écrasés par un véhicule blindé de l’armée à Caracas, accompagnée de cette remarque:
“Ils avaient reçu un coup de fil de Castaner déclarant: ‘la manif n’était pas déclarée'”.
Le blindé a chargé, mardi, sur un groupe de manifestants qui protestaient devant La Carlota, la base aérienne d’où l’opposant Juan Guaido a annoncé le ralliement de militaires à sa cause.
L’utilisation de ces images pour attaquer la gestion politique de la crise des gilets jaunes par le Premier ministre, Christophe Castaner, a été fortement critiquée sur les réseaux sociaux. Des utilisateurs anonymes ont qualifié le tweet de “pathétique”, “d’affligeant” ou encore “d’indécent et choquant”.
Ce mercredi matin, Raquel Garrido a répondu aux critiques en affirmant vouloir “bien écouter les indignations de tout le monde SAUF des macronistes radicalisés qui n’ont fait, depuis 5 mois, que JUSTIFIER chaque mutilation, blessure, emprisonnement, atteinte à la liberté de manifester des gilets jaunes”.
Elle a également précisé ne pas soutenir Nicolas Maduro mais “ceux qui tentent d’organiser l’après-Maduro par des voies pacifiques”.