Une (ou deux) photos valant parfois mieux qu’un long discours, je vous en conseille deux que vous trouverez facilement en surfant sur le net.
La première montre Marine au milieu d’ouvriers de Whirpool à Amiens. Ce sont des visages de la France populaire qui ne dînera jamais au Fouquet’s ou à La Rotonde, la France des anonymes, des sans-voix, des gens qui se lèvent tôt, qui triment dur (quand ils ne sont pas au chômage…).
La seconde montre Macron, à La Rotonde justement, frayant – il est des leurs – avec des bobos au soir du premier tour de la présidentielle. Chérubin et sa grand-mère, Brigitte, sont entourés de quelques has been, d’autant de vieilles peaux et de nantis. On aperçoit Line Renaud (qui chantait jadis, de façon prémonitoire, Combien ce p’tit chien dans la vitrine ?), Muriel Robin (qui devrait supprimer la soupe du soir), accrochée à – ou soutenue par – un vieillard qui, même à l’intérieur, garde son pardessus cossu, Stéphane Bern qui se hisse du col pour être sur la photo, etc.
Depuis le soir du premier tour, le gang des bobos et leurs sicaires de la caste politico-médiatique oscille entre cacas nerveux et Desperate Housewives… Le plus extraordinaire, c’est que ces gens-là, complètement hors-sol, coupés de la réalité de ces quinze du mois qui ressemble à des fins de mois, ne comprennent même pas que ces étalages d’arrogance et de haine finissent par les desservir.
Souvent j’ai eu l’occasion de souligner, exemples à l’appui, la partialité et l’agressivité du Parisien. Ce quotidien est devenu, jour après jour, une sorte de tract électoral macronesque à en rendre jaloux les anarcho-bancaires de Libération.
Le dernier supplément hebdomadaire du Parisien titre en une : « La société civile (sic) en marche vers le second tour » (en marche écrit en rouge gras). A l’intérieur, un dégueulis anti-Marine de 32 bobos caricaturaux qui tous (ou presque) affichent une haine qui fait froid dans le dos. Sacha Guitry disait : « Il est bon de voir la gueule de ceux qui nous insultent, ça explique bien des choses. »
Il y a d’abord les vieux pépères dont la hargne ressemble à un râle : Jean Benguigui, 73 ans, comédien obscur ; le professeur René Frydman, 73 ans, « inventeur » du bébé-éprouvette (et donc charmé par Chérubin) ; Marek Halter, 81 ans, dont on ne dira rien par charité ; Philippe Bilger, ex-magistrat, que l’on croyait plus courageux ; un certain Michel Maffesoli, 72 ans, donné comme « sociologue » ; le pédopsychiatre Marcel Rufo, 72 ans, ressorti de la naphtaline ; Guy Bedos, 82 ans, sorte de ruine invisitable.
On y ajoute quelques sexagénaires de réputations approximatives : de Michel Cymes, médecin (et surtout (ré)animateur télé) à Eva Darlan, actrice de troisième zone, en passant par Elie Chouraqui, qui nous joue là son plus mauvais film, Jacques Weber (gras à lard, plus Falstaff désormais que Cyrano), un directeur de « France Terre d’asile » (dont le nom ne mérite même pas d’être cité), l’égrotant Alain Jakubowisz de la Licra, le « philosophe » (qui ne passera pas à la postérité comme Platon…) André Comte-Sponville.
Pour le reste ? La boboïtude pétée de thunes : Laurence Parisot, égérie (mais pas égérie française…) du gros patronat, encore Stéphane Bern (plus trou de Bâle que Berne), l’ex-footeux Lilian Thuram (qui se pense intello depuis qu’il porte des lunettes), l’urologue (chargé de miction, peut-être) Laurence Alexandre, l’essayiste (essais non transformés) Raphaël Glucksman qui veut « écraser » le Front national, etc.
A signaler qu’Audrey Pulvar (qui eut naguère un commerce de lit avec Montebourg, circonstances aggravantes ou atténuantes, va savoir…) a été suspendue, pendant la campagne du deuxième tour, de Cnews. Pour avoir signé, au mépris de toute déontologie journalistique, une pétition pro-Macron et, bien sûr, anti-Marine. Rattrapée par ses turpitudes…
Nemo auditur propriam turpitudinem allegans, dit un adage latin. On devrait le vérifier chaque jour un peu plus.