“Tout est fait pour saper la fonction de professeur”, affirme un enseignant syndiqué qui se perçoit comme un “animateur de club de vacances”

Eric Martin
2 mai 2016
Latest Update: 2 mai 2016 11 h 29 min
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Manuel Valls annoncera, ce mardi, un alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle perçue par leurs collègues du second degré. Ce coup de pouce financier a tout d’une tentative de réconciliation avec les enseignants en vue de 2017, dont beaucoup sont déçus par le quinquennat Hollande. “Tout est fait pour saper la fonction de professeur”, a estimé Sébastien Bourdellot du Syndicat national des enseignants du second degré, ajoutant que son métier s’apparente désormais à celui “d’animateur de club de vacances”. La réforme du collège continue elle-aussi de révolter une partie des enseignants, ce qui traduit la désillusion d’une profession traditionnellement classée à gauche que François Hollande tente de reconquérir :

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Gérard Couvert , 2 mai 2016 @ 11 h 52 min
C’est comme pour la SNCF, EDF ont détruit ce qui marche pour privatiser ensuite avec l’argument “vous voyez bien que le service public c’est de la M.”
C’est Jospin à Barcelone qui à signé avec Chirac l’accord faisant entrer l’éducation dans le domaine privé.
Alam , 2 mai 2016 @ 12 h 35 min
L’Education Nationale, telle qu’elle, avec ses enseignants bobo-gôchistes, biberronés à l’idéologie bien-pensante dominante, ses syndicats tout puissants, ardents acteurs de son naufrage, son administration franc-maçonne, est irréformable. C’est tout le système qui est bloqué. Le salut éducatif ne peut venir qu’en dehors de lui. Oui, au privé, c’est à dire à des établissements autonomes, maîtres de leur gestion, de leur recrutement (de leurs cadres, de leurs enseignants, de leurs élèves), de leur fonctionnement (horaires des élèves et des professeurs [finis les 15 h ou les 18 h par semaine], dates et durées des vacances [fixées dans l’intérêt des élèves et non dans celle du secteur du tourisme et de l’hôtellerie], et de leur “projet éducatif” (pour parler comme les pédagocrates). Seule solution pour échapper à la machine infernale qui ne tourne plus aujourd’hui que pour fabriquer des incultes invertébrés, revendicateurs par réflexe et farouches demandeurs d’un assistanat à vie, sans contrepartie, style “Nuits debout”. Ces établissements pourront eux parvenir à former des individus responsables, conscients et dignes, cultivés et entreprenants.
Cassandre , 2 mai 2016 @ 13 h 52 min
Le classement PISA, ça vous dit quelque chose?
Ce “truc” qui classe le niveau des enfants dans es divers pays du monde.. et où le niveau des élèves français dégringole année après anée (pour atteindre actuellement des niveaux alarmants. Sauf pour le gouvernement et les merdias, mais bon, ça doit être une étourderie).
Cette dégringolade préoccupante, c’est pas la faute au “privé”, par hasard?

Trêve de balivernes (même si elles sont récurrentes depuis 50 ans, comme si répéter une ineptie la transformait magiquement en vérité). Vivement le privé: il ne peut certainement pas moins bien faire que ce désastre public,
Et pour bien moins cher. Tant pis pour les rentes du million de fonctionnaires du mammouth. Bien sûr, les bons-qui-se-dévouent-corps-et-âme-à-leur-tâche-et-à-nos-jeunes continueront de faire le boulot remarquable qu’ils font envers et contre tout à l’école publique. Les autres, ma foi…. puisqu’ils se croient si extraordinaires, on verra si le “privé” se bouscule pour les embaucher !
Marcus , 2 mai 2016 @ 18 h 00 min
Alam, je suis d’accord avec vous. C’est malheureux pour les gens qui n’en ont pas les moyens, mais les plus aisés mettront leurs enfants dans des écoles privées. Je l’ai fait aussi et j’en suis très heureux maintenant. Il faut quand même trier, il y a des bonnes et des moins bonnes écoles privées.
Mais dans ces bonnes écoles, on apprend à l’enfant à lire, à écrire, à compter, à raisonner. Les enseignants sont des gens instruits et responsables, et pas des gauchistes attardés et endoctrinés. Il n’y a pas de bagarres dans les cours de récréation et pas de racketteurs à la sortie de l’école. Vous avez raison aussi de dire que ce n’est pas si cher que cela eu égard aux avantages énormes des planqués du public. Le fameux service public français que, parait-il, le monde entier nous envie, mais que personne n’a copié…….
von reisner , 2 mai 2016 @ 18 h 46 min
“Il” pense donc qu’un professeur ça peut s’acheter avec quelques centaines d’euros ?
C’est bien un réflexe d’adjoint de sous-secrétaire d’état… (et encore)