Le corps de Sophie Lionnet fut retrouvé calciné à 95%, le 20 septembre 2017, dans un jardin de Wimbledon, une banlieue cossue de Londres. Sabrina Kouider, une Française de 35 ans, et Ouissem Medouni, 40 ans, son compagnon franco-algérien, sont jugés au tribunal de l’Old Bailey dans la capitale britannique pour le meurtre de cette jeune fille au pair – ce qu’ils nient.
« Homicide très violent », « multiples fractures », « corps presque entièrement détruit »…
Réveillés en pleine nuit par la police, il y a six mois, à Paron (Yonne) et à Saint-Julien-les-Villas (Aube), la mère et le père de Sophie avaient reçu la nouvelle comme un coup de massue, presque hébétés par tant de violence.
Mais ils ignorent toujours tout des derniers jours de Sophie, partie en janvier 2016 s’occuper des deux enfants de Sabrina Kouider comme jeune fille au pair et finalement suppliciée 18 mois plus tard, à l’âge de 21 ans pour 56 euros par mis qu’on ne lui versait même pas…
Le procès est toujours en cours. Lecture faite de la presse britannique, il apparait qu’elle était maltraitée, battue, sous-alimentée et qu’elle a été torturée et filmée…
Le légiste, le professeur Mangham, a pu confirmer qu’elle avait eu “4 côtés brisées et son sternum enfoncé” à peine 3 jours avant d’être assassinée. Enfin, la jeune fille au pair a eu “la mâchoire cassée” par un objet contondant “au moins deux heures avant sa mort”.
Le martyre de leur fille est devenu le calvaire de ses parents avec ces révélations faites par le tribunal.
Que des prières s’élèvent à leur intention.