Nul n’est irremplaçable sauf Malpouge!

Pierre Malpouge a intégré le quotidien Présent le 1er février 1987. Il avait commencé sa carrière dans les pages de l’hebdomadaire royaliste maurrassien Aspects de la France, où il réalisait les critiques de cinéma.

 

 

Au sein de la rédaction de Présent, il traitait des informations générales, mais assurait également, avec Caroline Parmentier, les critiques de films. Jean Madiran le présentait, dans la plaquette qu’il avait écrite à l’occasion du 25e anniversaire de Présent, comme un « virtuose du pistolet-mitrailleur verbal, jongleur de mots et d’expressions ». C’était bien vu.

Pierre avait dépassé l’âge auquel il pouvait prétendre liquider sa retraite au taux plein, mais sa passion pour le cinéma l’a incité à prolonger sa carrière au-delà de cette échéance. Il a finalement pris sa retraite ce 28 février, après avoir rédigé un ultime article d’information générale (sur la panique qui saisit actuellement les centristes, à l’approche des échéances électorales des européennes), et après avoir livré son « papier » hebdomadaire sur les nouveautés du grand écran.

Après plus de 32 ans d’ancienneté au journal, Pierre Malpouge retenait difficilement son émotion. Mais l’aventure ne se termine pas tout à fait. En tant que pigiste, notre ami est susceptible de prolonger, s’il le souhaite, une collaboration avec le journal, en particulier pour ses critiques de cinéma.

Nous avons toutefois un regret : nous ne pourrons pas remplacer Pierre Malpouge par un « jeune talent », que nous aurions eu plaisir à intégrer à l’équipe et à former, ce que nous espérions faire. Les difficultés financières nées de procédures prud’homales intempestives d’anciens salariés partis en 2014 nous obligent à une gestion très parcimonieuse de nos moyens.

Bonne retraite, Pierre.

Francis Bergeron – Présent

Délit d’images récupérait avec bonheur les critiques de films de Pierre Malpouge pour  les offrir à votre délectation. Si nous formons pour lui nombre de voeux pour sa retraite, nous formons aussi celui qu’il continue à fréquenter les salles de cinéma et à nous gratifier régulièrement de ses excellents articles. Nul n’est irremplaçable, sauf Malpouge! (NDLR)

 

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