par Bernard Antony*
Entre la voie de l’Amitié Française avec Mathilde Edey Gamassou et celle de la haine antifrançaise avec Houria Bouteldja, il faut savoir choisir !
Cela ne m’a pas étonné, le vieil ami Alain Sanders a été le premier à manifester aussitôt son accord total avec mon communiqué du 26 février de défense de la jeune Mathilde Edey Gamassou, catholique et française mais racistement injuriée pour avoir été choisie pour figurer Jeanne d’Arc alors qu’elle serait coupable de la provocation d’être métissée.
Alain, ce jour, m’envoie les lignes suivantes. Je les accepte de bon cœur comme j’ai considéré avec joie l’invitation lancée à Mathilde par Philippe de Villiers à venir chevaucher au Puy du Fou.
Le droit à la ressemblance
Elle est des nôtres. Totalement. Sans réserve. Ce sont les seuls mots
qui me viennent quand je lis les piètres diatribes racistes à l’égard de
Mathilde Edey Gamassou. De père franco-béninois, de mère polonaise, tous
deux catholiques pratiquants, elle a été élevée dans l’amour de la
patrie et de la foi. Une jeune fille française.
Être français, ce n’est pas une couleur de peau, mais une couleur de
cœur. Nous avons – et j’ai personnellement – trop d’exemples de ces
“gens de couleur” qui étaient là quand d’autres, visages pâles de
trouille, n’y étaient pas, pour ne pas nous tenir aux côtés de cette
jeune fille de chez nous.
Alors, bien évidemment, il serait ridicule, et peut-être même
provocatoire, de prétendre tourner un film sur la vie de Jeanne d’Arc en
donnant le rôle à une jeune femme noire. Comme il serait ridicule de
tourner un film sur la vie de Mandela en faisant incarner ce personnage
historique par Gérard Depardieu… Mais là n’est pas le sujet.
Merci à Bernard Antony, qui est bien sûr la cible des nazebroques
supposément intégralement leucodermes, de sa belle défense et
illustration de Mathilde, notre petite sœur exemplairement française et
catholique.
Alain Sanders
En ce moment même, je viens de regarder dans mon petit musée-salle d’archives une des affiches les plus diffusées du Cercle National des Combattants de notre ami Roger Holeindre, soldat de légende toujours montré en exemple au 8° RPIMA de ma bonne vieille ville de Castres.
Sur fond de notre drapeau national aux trois couleurs, l’affiche représente les visages de trois combattants de l’armée française : un blanc, un jaune, un noir. Avec une inscription : « un seul drapeau, trois couleurs… ».
Avec Roger, Alain et tant d’autres patriotes français, et tous les dirigeants et militants de l’AGRIF, nous avons toujours défendu ce slogan face à la désinformation de l’antiracisme, racisme en sens contraire, et n’en déplaise à ces racistes que les antiracistes inventeraient s’ils n’existaient pas…
Notre position fait qu’un groupuscule pagano-matérialiste n’hésite pas à écrire « Antony, traître à la race blanche ». Cela ne m’empêche pas de dormir. Et Alain commente avec trois mots de style militaire que je ne reproduirai pas.
Faudrait-il donc, en raison d’une conception matérialiste (et non mistralienne) de la race, interdire à Alexis Gollnisch, de mère japonaise, aujourd’hui brillant officier de marine, de s’affirmer, comme il le faisait si plaisamment dans la continuité des mousquetaires du Roi ?
Aurait-il fallu lui interdire de jouer en quelque occasion un personnage de mousquetaire ?
Marie-Liesse, elle, étudiante en économie, merveilleuse militante de Chrétienté-Solidarité, a été un jour adoptée au Vietnam par notre cher Didier Rochard. Parce qu’elle est de race jaune, pourrait-on lui demander de bien vouloir ne pas à l’occasion jouer le personnage de Jeanne en quelque plaisante fête catholique ?
En quoi est-il vraiment si important que la jeune française catholique jouant le personnage de Jeanne n’ait pas un visage d’une absolue blancheur ?
N’est-ce pas au contraire le signe d’une intégration réussie dans son ascendance paternelle ? Nous, nous aurions évidemment été choqués, révoltés, vent debout contre une figurante musulmane de Jeanne d’Arc, fût-elle toute blanche !
Nous, nous souhaitons que toujours plus des petits enfants devenus français, des petits enfants catholiques, qu’ils soient blancs, jaunes ou noirs, puissent se savoir et s’inscrire si pleinement dans la mémoire française et catholique en aimant jouer le rôle de sainte Jeanne d’Arc dans sa chevauchée miraculeuse.
Et même s’il y a eu chez certains une intention retorse de message de métissage en choisissant Mathilde, n’est-il pas beau qu’au final cela se retourne contre leur idéologie puisque cette dernière est parfaitement dans une affirmation de communion nationale autour de la mémoire de Jeanne ?
Nous ne ferons pas le plaisir aux idéologues de l’antiracisme antichrétien et mémoriellement éradicateur de vouloir faire grossir, avec le renfort des racistes, les rangs des Indigènes de la République de l’islamo-gauchiste madame Houria Bouteldja.
Entre la voie de l’Amitié Française avec Mathilde Edey Gamassou et celle de la haine antifrançaise avec Houria Bouteldja, il faut savoir choisir !
*Bernard Antony est le président de l’AGRIF.
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