Le 14 juin 1940, l’armée allemande entre dans Paris et les années sombres recouvrent la France. Aussitôt, le service de renseignement suisse, le SR, s’active aux frontières. En même temps, la communauté internationale du renseignement basée à Genève depuis 1936 se mobilise sous la férule du vice-consul anglais Victor Farrell. Peu à peu des filières de passage entre la France et la Suisse romande se mettent en place, la résistance s’organise entre Genève et Lyon en concertation avec les espions installés à Genève.
Hannah Leibowitz, échappée de justesse du ghetto de Lodz, arrive à Genève en juin 1940 avec son fils Avram. Elle prend la tête d’un groupe de femmes de toutes nationalités et résolument décidées à lutter contre la barbarie nazie. On les dénomme : les Espionnes du Salève.
Le 1er juin 1941, Armand, jeune lycéen de Gex en zone interdite, est capturé par la Gestapo alors qu’il entre en Suisse au nord de Genève. Une certitude s’impose : on l’a dénoncé. Qui est le traître ? Les espionnes et leurs contacts mènent leur enquête.
Elles seront confrontées à des collaborateurs sournois prêts à les dénoncer, à des agents allemands déterminés et agissant en Suisse sous couverture, et à des trafiquants en tout genre.
Une série d’intrigues toutes aussi palpitantes nous mènent entre 1940 et 1942 dans Genève, « nid d’espions ».