Combien de collabos à LICA, aujourd’hui la LICRA? (Vidéo)

Qu’Alain Jakubowicz rappelle le passé nazi ou collabo de certains responsables du Front National, c’est bien… sauf quand sa propre association (la LICRA) est tout sauf irréprochable dans ce domaine… et qu’on a en face de soi quelqu’un qui connaît un peu l’histoire de la LICRA (anciennement LICA).

( Après l’armistice (22 juin) et la confiscation du pouvoir par Pétain et Laval (10 juillet), la LICA est dissoute par les autorités de Vichy2. Cependant, un certain nombre d’anciens membres comme Simon Sabiani, René Belin, François Chasseigne, Victor Margueritte ou des proches comme Paul Chack3,4 et José Germain se rallient au régime de Vichy, fait que Bernard Lecache cherchera à passer sous silence par la suite. Simon Epstein dans ses ouvrages Les Dreyfusards sous l’Occupation et Un paradoxe français montrera la singularité des parcours de ces “antiracistes” de l’entre-deux-guerres ayant dérivé vers la Collaboration.

Les locaux de la Ligue sont mis à sac et les documents encore présents sont saisis par la police, comme dans d’autres organisations ; en 1942, ceux qui concernent l’affaire Grynszpan sont utilisés pour un livre de propagande antisémite écrit par Friedrich Grimm, affecté depuis 1940 à l’ambassade d’Allemagne à Paris (Abetz), mais publié sous le nom de « Pierre Dumoulin », L’Affaire Grynspan (sic), dans lequel sont aussi évoquées les affaires Schwartzbard et Frankfurter.

La ligue se reconstitue dans la clandestinité pour venir en aide aux victimes des lois anti-juives, en leur trouvant des caches en province, en leur fournissant des faux papiers d’identité, en créant des réseaux d’évasion vers la Suisse, l’Espagne et l’Angleterre.

Après la libération de la France, la LICA est reconstituée en novembre 1944, mais une autre organisation, proche du Parti communiste, s’est formée dans la clandestinité, le Mouvement national contre le racisme. Source Wikipédia)

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