En apprenant que sa petite amie a bu et s’est battue, un artiste choisit de la quitter… puis la retrouve. Mais est-ce elle ?
Dans la veine « rohmérienne » du cinéaste coréen, le film est une suite de conversations galantes, souvent très arrosées. On savoure la mise en scène claire, le réalisme des dialogues, la parfaite interprétation. Toutes ces qualités font un excellent film, si l’on admet le nuage d’inconnaissance dans lequel sont plongés acteurs et spectateurs. Cette façon de dire que l’amour comporte plus d’inconnu que de connu risque de lasser le public, qui peut se décourager de ne pas savoir de quoi il est question.