Il gardait les vaches de son père, petit laboureur de Saint-Loup-sur-Thouet et lisait les ‘Annales de la Propagation de la Foi’ ce qui l’enthousiasmait. Il entra donc aux Missions Etrangères de Paris et, jeune prêtre, il partit au Vietnam du Nord. Après huit années d’apostolat clandestin, il fut décapité, à trente et un ans, après avoir passé soixante jours plié en deux dans une cage de bois, au point que son sang ne circulait plus. Jamais il ne perdit ni son courage ni sa gaieté. Il répétait alors: ‘Il faut du courage dans la vie, vive la joie!’
Né le 21 novembre 1829 à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres), mort le 2 Février 1861 à Hanoï.
Martyr, missionnaire au Tonkin, béatifié par Pie X en 1909.
Canonisé par Jean-Paul II à Rome le 19 juin 1988 parmi les 117 Martyrs du Vietnam.
– Deuxième enfant d’une famille chrétienne très unie, la vocation missionnaire de Théophane s’éveilla à l’âge de 9 ans, à la lecture de ‘la vie et la mort du vénérable Charles Cornay’, originaire du Poitou tout comme lui, et martyrisé au Tonkin. Il perdit sa mère alors qu’il était en 6°. Sa sœur Mélanie remplacera de son mieux la disparue. En 1851, il demanda à son père la permission de se faire missionnaire.
Ordonné prêtre le 13 juillet 1852, il rejoignit le Tonkin le 13 juillet 1854, alors que la persécution y sévissait depuis 20 ans. Arrêté sur dénonciation le 30 novembre 1860, il fut condamné à mort et décapité le 2 février 1861. Il marcha au supplice en chantant le Magnificat.
‘La perfection n’est pas plus dans un lieu que dans un autre; elle est dans la correspondance à la grâce de Dieu , là où Il nous veut’.(Lettre à sa sœur)
‘Quitter la famille a été mon grand sacrifice. Je me dis pour me consoler: ‘Nous nous retrouverons dans la grande famille; la famille de la terre passe, celle du ciel demeure. Allons convier à faire partie ceux qui ne la connaissent pas.'(Lettre à son frère)
‘A la fin de sa vie, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus vénérait Théophane comme un saint.’
À Hanoï au Tonkin, en 1861, saint Jean-Théophane Vénard, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Après six années de ministère clandestin marquées par les fatigues et les angoisses, il fut dénoncé par un traître et, comme il refusait de piétiner la croix, il fut enfermé dans une cage et, d’un cœur joyeux, alla au devant de son supplice, sous l’empereur Tu Duc.