Supposons que, dans une galaxie lointaine, des extraterrestres, dotés d’un QI de 4 chiffres, observent la société française et cherchent à en comprendre les mécanismes. Les malheureux se gratteraient la tête, incrédules.
Au cours de l’année 2015, des fanatiques religieux, français de papiers, prétendant agir au nom d’un prophète, ont tué plus de 150 personnes. Depuis le 11 septembre 2001, leurs coreligionnaires, dans le monde, ont fomenté 27.734 attaques mortelles.
Floris de Bonneville signalait, hier, que le vaillant préfet Lambert avait annoncé qu’il entendait interdire un rassemblement prévu à Saint-Brieuc, le 6 février, parce qu’il ne voyait pas trace de l’islamisation de l’Europe que les organisateurs de Résistance républicaine dénonçaient.
Dans le même temps, le préfet du Nord, Jean-François Cordet, ne trouvait rien à redire à l’organisation d’un rassemblement de l’UOIF à Lille, émanation des Frères musulmans en France, malgré la carte de visite sulfureuse de quelques invités.
Nos extraterrestres, perplexes, découvriraient donc que, depuis une année, nos dirigeants se disent en guerre contre une chose bizarre, qu’ils ne nomment pas, mais concentrent l’essentiel de leurs forces à lutter contre les Français qui refusent la mort du pays.
Encore plus surprenant, ils constateraient que ceux qui se réclament du même Dieu que les assassins bénéficient de toutes les largesses du pouvoir, qui continue à autoriser, sur notre sol, leurs disciples à faire leur propagande, à construire des casernes (les mosquées, selon le Premier ministre turc Erdoğan), à porter des uniformes (voile, djellaba, kamis) qui marquent leur appartenance au dogme des radicaux qui font la guerre à la France.
Ils verraient que le ministre de l’Intérieur, qui doit veiller au respect des lois, serre la main à des clandestins, majoritairement musulmans, qui sont pourtant sur notre sol en toute illégalité. Il en fait loger quelques-uns dans des châteaux, quand des Français sont à la rue.
Ils se gratteraient la tête en découvrant que c’est ce même homme qui a déposé quatre plaintes contre le site Riposte laïque, dont deux pour avoir publié la photo de la tête du chef d’entreprise Hervé Cornara, accrochée à la grille d’une usine de l’Isère, entourée de drapeaux de l’État islamique. Quand la photo du petit Aylan a circulé dans le monde entier…
Éberlués, ils verraient que ce même ministre refuse à un maire une garde municipale dans sa commune, mais félicite une milice musulmane qui protège des chrétiens dans une église de sa ville.
Perplexes, ils verraient que, sous l’impulsion du mouvement allemand PEGIDA, quatorze rassemblements pour « Sauver notre pays » sont organisés sur le Vieux Continent, mais ceux qui les impulsent en France, à Montpellier, Bordeaux, Calais, Saint-Brieuc, le 6 février, et à Rungis, le 7 février, sont qualifiés de racistes et d’islamophobes d’extrême droite, alors qu’ils luttent contre le dogme le plus totalitaire, sexiste et raciste qui existe dans le monde.
Ils se demanderaient à quoi sert cet état d’urgence, qui laisse toute liberté aux soldats d’Allah – dont les plus radicaux ne cachent plus leur volonté de conquérir par la guerre notre pays – et réprime ceux qui veulent encore sauver la France.
Et, en toute logique, ils finiraient par s’interroger pour savoir si nous sommes dirigés par des imbéciles ou par des traîtres.
Avec leur QI à 4 chiffres, ils trouveraient tout de suite la bonne réponse…