Le maire de Joué-les-Tours joue avec le feu

Depuis maintenant des années, Joué-les-Tours, seconde ville d’Indre-et-Loire devenue banlieue de Tours, défraie la chronique parce que les édiles, socialistes ou « de droite », n’ont pas su se rendre maîtres du quartier de la Rabière, une zone de non-droit dominée par les trafics de drogue et l’emprise de l’islam radical sur la population musulmane.

L’islam règne en maître

En 2014, un mois avant la tuerie de Charlie-Hebdo, un de ses habitants, originaire du Burundi et djihadiste patenté, pénétrait dans le commissariat de la ville et blessait à l’arme blanche trois policiers avant d’être abattu. Le quartier est régulièrement mis à feu et à sang par de jeunes émeutiers qui mettent le feu au mobilier urbain et à des voitures, caillassent les véhicules de secours et s’en prennent aux forces de l’ordre quand ces dernières peuvent enfin arriver sur le champ de bataille. Ajoutez à cela un trafic de drogue à grande échelle et vous comprendrez que Joué-les-Tours pourra bientôt rivaliser avec certains quartiers de Toulouse ou de Marseille. Le manque de moyens de la police et le laxisme de la justice aggravent la situation. Un comble pour la ville où, selon la légende, Charles Martel aurait, en 732, lancé sa poursuite contre les Sarrasins.

Un maire laxiste

Après les émeutes d’Halloween et celles, plus récentes, de la nuit de Noël, au cours de laquelle plus de quinze véhicules ont été incendiés, Frédéric Augis, le maire LR de la ville, a fait des effets de manche, haussé le ton, affirmé sa solidarité avec les victimes de ces émeutes et a solennellement instauré un couvre-feu pour les mineurs de la ville, couvre-feu sans effet, comme celui que le mollasson maire de Toulouse, par ailleurs partisan d’un dialogue avec l’islam, avait mis en place au printemps 2018 au Mirail et à Bellefontaine. Fort en gueule, Frédéric Augis essaie d’acheter la paix civile en soutenant telle ou telle association et en jouant la carte de la « politique de la ville », mais se refuse à remplacer l’écosystème pervers qui gangrène le quartier, comme le constate depuis des années Véronique Péan, conseillère municipale de la ville et conseillère régionale du Centre, où elle représente Marine Le Pen.

Refranciser les quartiers

Très impliquée dans la lutte contre l’islam radical, elle n’a cessé de dénoncer l’arnaque du centre de déradicalisation de Pontourny, qui a coûté des fortunes au contribuable français et n’a pratiquement jamais fonctionné. S’agissant de Joué-les-Tours, elle demande tout simplement que le maire de la commune « considère et traite le quartier de la Rabière comme un quartier français, soumis comme les autres aux rigueurs de la loi française et aux bienfaits des usages français ». L’élue du Rassemblement national pense à juste titre que seul « un plan de refrancisation du quartier » pourra remettre les pendules à l’heure et faire comprendre que les lois et les usages français s’imposent à tous.

Francoise Monestier – Présent

 

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