Par Isabel Orpy
Donc, l’icône de Délit d’image a encore frappé ! Alors qu’il frémit au moindre décès, le ministère de la Culture a refusé de réagir à celui de l’écrivain Gérard de Villiers.
“Faire des choix, c’est donner du sens”, a twitté madame Filippetti.
Le choix honteux du mutisme.
Si elle n’aime pas les livres de Gérard de Villiers, c’est un choix personnel, mais ce qu’on attend d’un ministre de la république, somptueusement rémunéré par nos soins, est d’adopter un point de vue qui s’élève au-dessus de la mêlée, d’être le ministre de tous les créateurs.
En octobre, venait de paraître le 200ème SAS ! Villiers a créé un genre qui n’existait pas, lequel n’aura pas de suite, personne ne pouvant en assurer la succession. Il fut traduit en plus de 25 langues et vendit 150 millions de livres. Le très sérieux New york Times l’avait promu “l’auteur de romans d’espionnage qui en savait trop”. Selon ce quotidien, il était l’un des hommes les mieux renseignés de la planète d’où, l’intérêt que portaient les services secrets du monde entier à ses écrits.
Au motif que Gérard de Villiers aurait tenu des propos ou eu des idées lui déconvenant et surtout, se réclamait de droite, Aurélie Filippetti a osé le choix du mutisme, se refusant a minima à saluer sa mémoire. Privilégiant l’idéologie à l’œuvre, quand la première lui déplaît, madame Filippetti balaye la seconde, au nom de la France. Or des deux, c’est l’œuvre qui perdure. On peut se montrer prudent ou circonspect quant à un auteur, certes, mais refuser de l’évoquer est tout simplement honteux, prouvant ainsi qu’elle n’est, d’abord et avant tout, qu’un ministre idéologue de gauche.
Du PS, seul Hubert Védrine a rendu un bel hommage à cet auteur dans le JDD, remarquant que, dans ses livres, il avait subtilement exprimé la complexité du métier de diplomate, comme de celui d’agents secret et de conclure: “c’est ce qui le rapproche des grands romans d’espionnage à la John Le Carré” !
Le choix du totalement ridicule.
Aurélie a osé alors que… Pendant ce temps, un roman faisait déjà bien ricaner la France. C’est l’histoire de deux femmes, dont une horrible peste délirante, se battant pour le même homme. Jusque là rien de novateur, cependant…
Cet ouvrage prénommé Moment d’un couple, publié chez Gallimard, vient de plus de recevoir le prix Interallié. Et ça fait plus mal encore à la respectabilité de notre Aurélie. Ecrit par Nelly Alard, ancienne journaliste de Télérama, il relate l’histoire d’un couple bobo qui vacille le jour où, le monsieur avoue sa liaison avec une élue socialiste et normalienne, toujours perchée sur de hauts talons laquelle, pour piquer le monsieur à sa madame, va user de tous les stratagèmes les plus sordides.
Est ainsi décrite une dévoreuse d’hommes, prête à tout, harceleuse, manipulatrice, perverse, parfois, folle à lier, qui enchaîne des crises d’une violence inouïe pour prendre la place de la légitime. Cette élue socialiste qui, “ Au nom de ses convictions féministes, avait défendu le droit des jeunes musulmanes à suivre un enseignement laïc, sans renier pour autant leur religion.” est aussi une grande admiratrice de Simone de Bauvoir, etc. Plus précis encore qu’un portrait-robot.
Le choix de l’indécence absolue.
En 2006, dans son second roman, notre délicate Aurélie narrait avec force détails ses ébats avec un homme marié. Donc elle avait déjà raconté la même histoire à sa façon. Ce livre s’appelait “Un homme dans la poche”, tout un programme !
Extrait: «Toi sous moi, dans une chambre volée, ta tête entre mes cuisses. et ta langue glissant en moi, (…) la honte d’imaginer ton visage devant mon sexe disparaissait, la fougue que tu mettais à m’embrasser avait fait tomber d’un coup mes réticences, j’écartais davantage encore mes jambes pour que tu puisses en moi t’enfoncer plus avant, me dévorer l’intérieur des cuisses, les embrasser, promener ta langue à la jointure de mes fesses, la faire glisser vers les fesses, et m’embrasser aussi profondément que si mon sexe avait été ma bouche pour te répondre.”
Certes, lors de sa nomination à la Culture, d’aucuns ont ressorti des citations de ce roman, cependant, Polit-censure aidant, le silence revint très vite, prouvant ainsi, une fois de plus, qu’au PS, l’indécence n’est pas un handicap. Et ce n’est pas fini…
Le choix de l’alliance UMPS.
Et comme Aurélie fait des choix pour donner du sens, elle pense à gauche mais vit et aime à droite ! Oui ! Désormais, son coeur vibre à droite ! Il y a compatibilité voire davantage, l’UMPS n’est donc pas qu’une invention.
En août dernier, alors que nous ne lui demandions rien que d’être un ministre responsable, elle a choisi Match, pour nous présenter officiellement le nouvel homme de sa vie.
Son dernier élu est le président du stade rennais, Frédéric de Saint Sernin, ancien député de Dordogne, secrétaire d’Etat à l’aménagement du Territoire, conseiller de Jacques Chirac à l’Elysées et cousin de Dominique de Villepin.
Et savez vous où ils se sont rencontrés ?
Leurs regards se sont croisés chez Michel Caro, le coiffeur préféré des politiciens, rue de Bourgogne, à Paris.
Tout oppose notre Aurélie et Frédéric de Saint Sernin, ce père de cinq enfants, qui dit prier chaque jour… mais l’amour les a réuni.
En tous cas, Aurélie trouve ça “très romanesque”… Et nous: tous ces étalages aussi malvenus qu’indécents !
Et en septembre 2019, Aurélie est revenue!
(Si Les aventures d’Aurélie vous intéressent, tapez son nom dans le moteurs de recherches de la page d’accueil, pour ne rater aucun épisode.)