Giscard et Ponia derrière l’attentat du Petit-Clamart!?

Valéry Giscard d’Estaing et Michel Poniatowski! Lajos Marton*, l’un des derniers survivants du commando du Petit-Clamart, qui, en en août 1962, tenta de tuer De Gaulle, avait promis de dire un jour qui renseignait l’OAS quant aux déplacements du général. C’est ce que nous apprend Eric Brunet dans sa chronique, Petit-Clamart: qui savait?, dans le dernier numéro de Valeurs actuelles. Le journaliste rapporte aussi les propos du chef du commando, le colonel Batien-Thiry, fusillé consécutivement, découverts dans le livre Nostalgérie du spécialiste des guerres coloniales, Alain Ruscio, qui écrit: ” M. Giscard d’Estaing, dès cette époque était inscrit à l’OAS, dans l’un de ces réseaux (…) sous le n°12B.” Très surpris, Eric Brunet s’est informé plus avant auprès de cet auteur. Giscard était alors ministre des Finances, comptait dans son cabinet Monsieur André Regard (…) responsable de l’OAS en métropole sous le pseudonyme de Raphaël” et avait alors pour directeur de cabinet Michel Poniatowski…

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En 1974, il parait que beaucoup d’anciens de l’OAS ont organisé la campagne de Giscard. Eric Brunet conclut son article en disant qu’il a informé VGE et que ce dernier: “n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet”, avec pour point final le terme dommage. Effectivement, c’est dommage. Mais Giscard pourra-t-il longtemps éviter explication ou négation de ces faits? A suivre….

 

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*Résistant à l’Empire soviétique durant la Révolution hongroise de Budapest en 1956, puis à l’abandon gaullo-communiste du territoire français d’Algérie, membre du commando du Petit Clamart, ancien condamné à mort par contumace, puis interné, Lajos Marton a été promu général de la « Garde nationale hongroise 1956 », organisme contrôlé par l’Armée hongroise. Ceci est important car un amalgame est souvent fait avec la « Garde hongroise », organisme politique récent, provocateur (à la folie), dit d’extrême droite, certainement manipulé.

Lajos est né en 1931 dans une famille d’agriculteurs. Par une bourse d’État, il put poursuivre ses études secondaires, terminées par l’obtention d’un bac avec mention « excellent ». Dès son plus jeune âge, il est fortement attiré par la carrière militaire, mais aussi par la lutte anti-communiste. Etant donné que la Hongrie est occupée par le régime communiste, il conçoit un plan pour lutter contre les occupants. Il s’engage dans l’armée, pourtant communiste, avec la ferme intention de nuire le plus possible à ce régime criminel et menteur. Immédiatement après le bac, sa candidature est acceptée : école d’officier d’infanterie, école de pilotage et l’État-major de l’Armée de l’air à Budapest. Dès son premier jour « sous l’uniforme détesté », il recueille toutes informations et documents. Il se considérait comme « soldat de l’OTAN en mission spéciale ».
En 1955-1956, il entre, malgré les risques de dénonciation, par trois fois dans la Légation américaine de Budapest et transmet par l’intermédiaire du consul américain de 150 à 180 pages de documents ultrasecrets, à destination de l’État-major de l’OTAN près de Paris.
Bien sûr, dès le premier jour (23 octobre 1956), il participe à l’insurrection contre les troupes soviétiques d’occupation. Après la défaite du peuple hongrois, malgré une merveilleuse résistance, écrasée par la puissance militaire soviétique, mais aussi par le lâche abandon de l’Occident, il fuit la Hongrie, laissant sa mère et une sœur, et vient en France, car l’État-major de l’OTAN s’y trouve. La police communiste hongroise tentera par de nombreuses menaces faites à sa famille et à ses amis de le localiser et/ou de provoquer son retour en Hongrie.

Réhabilité par le nouveau régime hongrois
En France, il prend contact avec les milieux du Renseignement et très logiquement avec les officiers anti-communistes “Algérie Française”. Il est l’un des trois Hongrois ayant participé à l’attentat du Petit Clamart contre De Gaulle. Pour eux, ils ne font que continuer le combat contre le communisme et ils n’acceptent pas les trahisons subies par l’Armée, les Français d’Algérie et les Harkis, qui leur rappellent celles subies par le Peuple hongrois de la part de leurs dirigeants communistes.
Après l’échec de l’attentat, il est condamné à mort par contumace, comme en Hongrie en 1958, puis arrêté et rejugé. Il fait quatre ans et demi de prison.
En Hongrie, après l’écroulement de l’Union Soviétique et le départ des troupes, il est réhabilité par le nouveau régime libre hongrois et promu en octobre 2001 au grade de commandant de la Garde Nationale Hongroise 1956, puis en 2004 au grade de colonel.
Au printemps 2010, un nouveau parti de centre-droite a pris le pouvoir et a remplacé l’ancienne constitution communiste par une nouvelle qui parle de Dieu, du passé chrétien de la Hongrie et de l’importance de la famille traditionnelle.
Dans cet ordre d’idées, sans qu’il le sollicite, sur proposition du colonel-général Dömötör, Commandant en chef de la « Garde nationale hongroise 1956 », il est promu au grade de “général de brigade” de la « Garde Nationale hongroise 1956 », en date du 18 février 2011.

Lu sur les 4 vérités

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