Le site de la radio Europe 1 annonce qu’au moins six nouveaux sites nucléaires ont été survolés vendredi soir par des engins, vraisemblablement des drones. L’AFP, qui cite des sources concordantes, évoque cinq nouveaux survols.
Selon la radio, les sites concernés sont : les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).
Il semblerait que les engins aient seulement effectué un passage au-dessus des sites. Ces informations n’ont pas été confirmées de sources officielles.
Jeudi soir déjà, deux centrales nucléaires (à Penly et Golfech) avaient été survolées par des drones.
En tout, ce sont neuf centrales qui ont été survolées par des drones au cours du mois d’octobre. Il s’agit d’incidents “sans conséquences”, selon EDF, mais qui soulèvent la question de la sécurité des sites liés à l’atome. Le ministère de l’Intérieur a estimé que ces survols, “tous détectés”, ne représentent “aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d’avions de ligne”.
Selon l’adjoint à la direction Centrales nucléaires de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Philippe Dupuy, interrogé par l’AFP, les engins détectés lors de survols de sept centrales étaient des “mini-drones” en vente dans le commerce et trop légers (moins de 2 kg) pour emporter des explosifs.
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d’altitude autour des sites. Il est passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
