La société d’industrie chimique Lubrizol a annoncé le 30 septembre sur son site internet que la «vidéosurveillance» et des «témoins oculaires» suggéraient que l’incendie de son usine chimique de Rouen avait pris à «l’extérieur» du site.
«La vidéosurveillance et des témoins oculaires indiquent que le feu a tout d’abord été observé et signalé à l’extérieur du site de Lubrizol Rouen, ce qui suggère que l’origine du feu est extérieure à Lubrizol et que le feu s’est malheureusement propagé sur notre site», détaille le groupe. «Nous continuons de soutenir les forces de l’ordre pour les besoins de l’enquête afin de déterminer l’origine et la cause du feu», ajoute-t-il.
Le communiqué annonce par ailleurs qu’il y a actuellement «30 employés de Lubrizol travaillant sur le site de Rouen pour aider les pompiers et contribuer à la réalisation des tests environnementaux, au nettoyage et aux enquêtes».
Le groupe précise dans le même texte «qu’en dehors des zones d’enfutage et d’entreposage, le site de Rouen a été très peu, voire pas du tout, endommagé», ce qui pourrait permettre au site et à ses 420 employés de reprendre son activité.
L’AFP rapporte en outre, citant le procureur de Rouen Pascal Prache, que l’usine avait porté plainte pour «destruction involontaire par explosion ou incendie».
La plainte, déposée le 28 septembre, vise la destruction involontaire «par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence», a précisé le magistrat à l’AFP.
Après l’impressionnant nuage noir et les retombées engendrées par l’incendie de l’usine Lubrizol, survenu dans la nuit du 25 au 26 septembre, les inquiétudes demeurent tenaces au sein de l’opinion publique. Les autorités se montrent néanmoins rassurantes : «Aucune trace de contamination n’a été relevée», a déclaré la Métropole de Rouen Normandie dans un communiqué du 30 septembre.
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