Avec cet épais livre publié par l’Artilleur sous le pseudonyme “Collectif” dont on aimerait bien savoir qui compose cet aréopage de chercheurs, on se demande comment Emmanuel Macron peut encore s’imaginer pouvoir accueillir des milliers de musulmans. Car « L’Histoire de l’Islamisation Française de 1979-2019 » est un condensé sur 690 pages de discours et de documents officiels qui pendant 40 ans ont permis à l’islam de se répandre dans notre pays sans que personne ne bouge le petit doigt, bien au contraire.
Lorsqu’on entend au micro de Jean-jacques Bourdin le recteur Dali Boubakeur affirmer, avec le plus grand sérieux, que « l’islam ne doit plus être considérée comme une religion, mais comme un phénomène politique majeur de notre temps et que c’est une idéologie de lutte, une idéologie d’agression », on peut s’inquiéter de la non-réaction à ces propos tenus en avril 2015.
De 1979 à 2019, les auteurs inconnus dressent, année après année l’empreinte de l’islam sur notre pays. Cela commence par l’enthousiasme journalistique lorsque Khomeiny prend le pouvoir. Serge July n’hésite même pas à cacher son admiration : « la joie a fait son apparition a Téhéran » écrit il dans son journal Libération. En 1980, on note que la polygamie qui montre « un défaut d’assimilation » est honteusement acceptée comme un état de fait. En 2006, l’Intérieur note qu’il y aurait 20.000 familles polygames sur notre territoire.
Passons à 1984 après avoir constaté tout au long des années passées la dhimmitude de nos politiciens et journalistes par leur écrits et leurs paroles. Cette année l’Élysée ( mais on apprendra lus tard la part de Mitterrand dans cette création ) finance et lance SOS Racisme. Les auteurs notent que la diversion en passant de la lutte des classes à la lutte des races relève du génie politique. L’inconscient colonial ainsi proclamé touche même l’Église de France qui acclame ce « droit à la différence ». L’assimilation française s’éloigne. Le Centre Pompidou va même jusqu’à organiser une exposition sur « Les Enfants de l’immigration » dans le but de moderniser la société française en la changeant en société multinationale, seul moyen de lutter contre le racisme.
Dès 1984, on avance à grand pas vers nos tragiques années actuelles… Sautons en 1989 quand Rushdie et ses versets sataniques bouleversent le monde musulman. Pour toute réponse Cheikh Abbas qui représente alors les musulmans de France annonce qu’ »il appartient aux chefs d’État de faire respecter la sainteté du Prophète ».
Les années passent, et à dévorer les pages de ce livre, on ne peut que confirmer que la France s’enfonce de plus en plus dans une islamisation de principe alors que les églises se vident… Le 26 février 1992, l’Assemblée Nationale plus socialiste que jamais mais pas encore macroniste ( l’actuel Président est alors en culottes courtes!) vote une Loi qui va ouvrir en grand les frontières à l’immigration : les frontières françaises n’existent plus, ainsi est respecté l’accord de Schengen votée en 1985.
En 1995, Mgr Duval, président de la triste Conférence des Évêques déclare : « Je préférerais que des églises désaffectées soient transformées en mosquées plutôt qu’en restaurants ». Il reconnaît donc officiellement le pouvoir musulman. C’est la soumission catholique. L’évêque devient dhimmi..
Année après année, les auteurs nous livrent ce qu’il est bon, voire nécessaire, de rappeler à la mémoire défaillante des Français. En 2009, « la finance islamique peut être considérée comme une branche de la finance éthique » ; le Coran fait son entrée à Bercy. Et pour confirmer que l’islam soit s’imposer, en 2015 Tareq Oubrou invente un mirifique legs musulman qui excuse les jeunes musulmans à ne pas comprendre l’histoire de France « qui omet huit siècles d’apport de la civilisation arabo musulmane ». Il faut réviser notre Histoire au nom du Vivre-Ensemble.
La citation finale de ce livre-document tirée d’une déclaration de Marwan Muhammad résume ce que nous sommes en train de vivre : « Personne dans ce pays n’a le droit de nous nier d’espérer dans un société globale fidèle à l’islam. » Fermer le ban.
Floris de Bonneville
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