Selon une étude réalisée sur 8 manuels d’économie destinés aux classes de 1ère et de Terminale par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF), et Lucas Léger, chargé d’études pour le think tank, les livres en question sont très partiaux et occultent le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses.
Ainsi, sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement qu’une petite dizaine de pages… Quant à l’entrepreneur, on n’en trouve aucune trace dans les manuels et aucune success story, aucune histoire d’entrepreneur n’est racontée aux étudiants, histoire de ne pas leur donner envie de se lancer. Le marché et la mondialisation ? Ils sont abordés d’un point de vue critique car « défaillants ».
Évidemment, l’État est toujours présenté comme « régulateur indispensable » donc comme acteur économique principal. Sans surprise, le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels. On l’aurait parié. Le mot “inégalités” ne doit pas être mal placé non plus ! Les auteurs des manuels sont évidemment tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a participé à la réalisation des manuels passés au crible. Enfin, la revue Alternatives Economiques détient le monopole des citations dans les manuels.
7 Comments
Comments are closed.