La plus française des actrices de cinéma, aujourd’hui très investie dans la défense de la cause animale et particulièrement engagée à Droite, est en colère. Alors que les festivités de l’Aïd-el-Kébir commenceront le 1er septembre prochain, Brigitte Bardot a poussé un retentissant coup de gueule sur Twitter. Intitulé Miséricorde, il vise la cruauté des abattages rituels pratiqués sans étourdissement.
« C’est une question d’éthique humaine, une miséricorde que nous devons aux animaux »
Il est inadmissible que dans un même pays des individus soient autorisés à abattre les animaux dans la souffrance alors que la loi l’interdit !
Il est temps que la France arrête de se soumettre lâchement à des traditions barbares et obsolètes.
Les dérogations contestables qui furent données à l’époque où peu, très peu de sacrifices rituels étaient pratiqués par une population ultra minoritaire, doivent être dorénavant abolies.
Aujourd’hui les sacrifices rituels étant devenus majoritaires dans les abattoirs, on ne pratique que très peu l’étourdissement préalable pourtant exigé par la loi.
IL FAUT IMPERATIVEMENT ABOLIR TOUTES LES DEROGATIONS CONCERNANT LES SACRIFICES RITUELS.
Quelle terrifiante injustice de faire souffrir une partie des animaux destinés aux rituels alors que d’autres bénéficient d’un étourdissement préalable.
Que ce soit pour la fête du sacrifice de l’Aïd el Kébir ou pour les abattages quotidiens, tous les animaux doivent être étourdis avant la saignée comme cela se pratique déjà en Autriche, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Islande, Luxembourg, Norvège, Suède et Suisse.
La France doit immédiatement rejoindre ces pays, c’est une question d’éthique humaine, une évolution indispensable, une miséricorde que nous devons aux animaux.
Un nouvel appel après celui de Vigilance Halal
Le vibrant texte de Brigitte Bardot n’est pas isolé. L’association Vigilance Halal avait récemment lancé un appel à la mobilisation contre ce qu’elle nommait « la liturgie sanguinaire de l’Aïd el Kebir ».
« Du 2 au 4 septembre, 250 000 moutons seront sauvagement égorgés par des sacrificateurs islamiques pour assouvir une pratique obscurantiste tout à fait contraire à nos valeurs » expliquait alors l’association.
En mars dernier, le président de cette association – Alain de Peretti –, avait donné une conférence à Rennes. Durant la séance de questions/réponses avec le public, une vétérinaire n’avait pas hésité à présenter sa propre expérience quant au tabou entourant tout questionnement sur le halal dans sa vie professionnelle. Un autre vétérinaire présent avait reconnu la qualité des travaux d’Alain de Peretti et a fait part de son étonnement sur le manque de transparence de l’état sur un tel sujet de santé publique.
Pour Alain de Peretti, ce tabou n’existe que parce qu’il est considéré comme islamophobe et raciste d’étudier les problèmes sanitaires posés par les abattages rituels. C’est d’ailleurs pour éviter les procès en islamophobie qu’il avait joint à sa longue présentation une étude réalisée par Sami Aldeeb, universitaire suisse, démontrant que l’obligation de l’abattage rituel ne se trouvait pas dans le coran.
La question de l’abattage rituel est particulièrement sensible et les implications politiques d’une réglementation ou d’une interdiction de cette pratiques sont tellement énormes que ce n’est sans doute pas sous la présidence d’Emmanuel Macron qu’une évolution significative aura lieu.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine