ls sont devenus fous. Et on se demande vraiment pourquoi ces gens-là acceptent de vivre en France, sauf à vouloir à tout prix nous gâcher la vie, peut-être avec le secret espoir de nous voir émigrer. Quand je dis fous, je veux dire gravement malades du cerveau, se nourrissant de la haine qu’ils ont trouvée au fond de leur mauvaise mémoire. Je ne parle pas, aujourd’hui, de l’aversion qu’a une minorité de musulmans pour nous, Français dits de souche, chrétiennement baptisés ou non. Je veux m’offusquer, avec ce coup de gueule voltairien, de la faiblesse qu’ont nos gouvernants, auxquels j’inclus les juges, les maires et autres élus locaux, à accepter que l’on débaptise nos rues ou que l’on déplace nos statues.
Rappelez-vous cette Vierge Marie qui surplombait la ville de Publier, en Haute-Savoie. Une justice malheureuse a accordé à la Ligue des laïcards que soit déplacé dans un lieu discret ce beau monument.
Il y a une vingtaine d’années, dans un village de l’île de Ré, j’avais réussi à convaincre la mairie de débaptiser la rue du 19-mars-1962 en rue des Passeroses, autrement plus poétique et moins politique. Mais c’est par dizaines que les maires, en général de gauche, ont débaptisé les rues, sans parler de Pétain dont la dernière rue, à Belrain dans la Meuse, a hérité, en avril 2013, du nom d’une célébrité locale. Le héros de Verdun à qui on peut attribuer une bonne partie de la victoire de 1918 est enterré, corps, âme et mémoire.
Eh bien lundi, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) – association qui fonde son existence sur l’existence des races qui, paraît-il, n’existent pas ! -, dont on se demande qui l’a autorisé à devenir d’utilité publique et de vivre de généreuses subventions, s’est attaqué à Jean-Baptiste Colbert. Notre Colbert, l’un des plus brillants ministres du Roi-Soleil. Le président de cette organisation, Louis-Georges Tin, pourtant héritier d’un royal et saint prénom, demande purement et simplement que ce grand esclavagiste soit « décolonisé » ! Le président du Conseil représentatif des associations noires est outragé de voir autant de rues porter des noms de négriers. Et de demander, dans une tribune publiée par Libération, que « Colbert, l’auteur du Code noir, coupable de crime contre l’humanité » qu’il n’hésite pas à comparer à Hitler himself, que sa statue qui trône devant l’Assemblée nationale soit « bulldozerisée ». « Une salle Colbert, une aile Colbert au ministère de l’Économie, des lycées Colbert (qui prétendent enseigner les valeurs républicaines), des dizaines de rues ou d’avenues Colbert, sans qu’il y ait le moindre conflit, la moindre gêne. » Oui, chers lecteurs, cet homme est fou.
À ce compte-là, c’est l’ensemble du dictionnaire Larousse qu’il faut réviser, purger, épurer. Tin trouvera bien des illustres inconnus pour remplacer nos grandes figures nationales. L’essentiel sera, sans doute, qu’ils soient noirs et, si possible, n’aient aucun lien avec notre Histoire de France !
À force de vouloir tuer l’Histoire de France et ses grands Hommes, ces révisionnistes de notre passé vont bien finir par se mordre les doigts jusqu’à l’os. Du moins peut-on l’espérer. « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », disait Churchill. Même le Président Macron vient de le dire dans son entretien fleuve au Point : « Nous devons redevenir un pays fier. » Ce n’est pas en déboulonnant Colbert qu’on y arrivera…
Floris de Bonneville – Boulevard Voltaire