Il y a déjà 13 ans, Marie Trintignant…

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Il est rare que François Cluzet fasse des confidences sur sa vie privée. Sur France 2, en pleine promotion du film Un moment d’égarement dont il partage l’affiche avec Vincent Cassel, l’acteur a évoqué un sujet douloureux dans l’émission de Catherine Ceylac, Thé ou café. En effet, il s’est livré sur la mort de son ex-compagne Marie Trintignant, avec qui il a eu un fils, Paul, décédée sous les coups du chanteur de Noir Désir Bertrand Cantat en août 2003.
«Mon fils va bien, il est en Australie. Il écrit bien et veut être écrivain», raconte François Cluzet. Avant de poursuivre: «Le meurtre de sa mère est une histoire terrible. Je n’ai pu qu’essayer de le protéger. Peut-être même trop parce que j’ai eu très peur de sa réaction, de la violence de sa réaction. Il était tout petit quand sa mère a été tuée. Il avait 10 ans. J’ai essayé de le couver, de lui donner le plus d’amour possible pour qu’il ne se retrouve pas abandonné. J’ai essayé d’être exigeant par rapport à l’école. Il a une très forte personnalité. La violence de ce qu’il a vécu, j’espère qu’il pourra la mettre au service de son art.»

«Je ne pardonne pas aux gens qui frappent les femmes»

À la question s’il avait pardonné le meurtre de son ex-compagne, l’acteur de 59 ans répond catégoriquement: «Non, je ne pardonnerais jamais.» Avant d’enchaîner: «Je ne pardonne pas aux gens qui frappent les femmes, qui les tuent. Comme je ne pardonnerai pas aux assassins d’Ilan Halimi, comme je ne pardonne pas à ceux qui humilient les homosexuels, comme je ne pardonne pas à ceux qui se foutent de la gueule des gros, à ceux qui estiment que les Juifs sont riches et à toute cette pagaille de connards, d’ignorants…» Quelques instants plus tard, quand la présentatrice de l’émission lui demande quel a été le moment le plus douloureux de sa vie, il répond sans hésitation: «La perte de Marie».

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