Faut-il interdire l’islam, comme le propose Robert Chardon ?

La question mérite d’être posée peut-être à nos élus. Élus dans le sens de ceux à qui une majorité de concitoyens ont librement consenti, depuis des décennies, à donner les rênes du pouvoir ; qui, depuis 40 ans, se sont succédé dans une macabre et consistante alternance et qui, impassiblement, cyniquement, ont mis leur petite pierre à cet édifice républicain islamo-idolâtre, cette chimère multiculturaliste monstrueuse.
Faut-il poser cette question, entres autres (et la liste est loin d’être exhaustive), à Valéry Giscard d’Estaing par qui le regroupement familial fut introduit, à Nicolas Sarkozy le « Républicain » – Ricain pour les intimes – ou à ses amis du Qatar, à François Hollande son cousin, ou aux nouveaux partenaires commerciaux de la République équitable, au grand cousin d’Arabie saoudite, aux amis de Laurent Fabius en Syrie ? Posons la question aux dirigeants de ces nombreux pays où l’islam est seul culte qui prévaut, où toutes les autres religions sont prohibées, leurs adeptes persécutés en application des principes coraniques. Profitons de leur expérience séculaire, à ces thuriféraires de l’amour, de la tolérance, du monocultualisme sans frontière, partageons leur réciprocité en la matière, eux qui ont déjà trouvé réponse à la question et l’ayant implémentée durablement et efficacement.
Posons la question au Conseil constitutionnel. L’islam, phénomène fondamentalement fondamentaliste, essentiellement politique, l’islam en tant qu’idéologie qui légifère absolument tous les aspects de la vie « citoyenne », l’islam qui impose ses règles immuables sur, par exemple, la nature des aliments qu’il faut avaler jusqu’à la direction dans laquelle ceux-ci doivent sortir, est-il compatible avec les « valeurs de la République ». Celle-ci peut-elle accepter deux systèmes légaux sur un même territoire, sachant éminemment bien que la coexistence pacifique de deux systèmes juridiques dont les fondements sont diamétralement opposables n’est qu’un mensonge, une chimère de plus. De la poudre aux yeux des citoyens moutons marchant étourdis vers l’abattoir du multiculturalisme.

Et après l’odeur de la poudre, ce sera bientôt celle du soufre qu’on commencera à déguster, et ni la vente des livres de Zemmour, les articles partagés de Boulevard Voltaire, les chroniques de Millet, la syntaxe de Camus sur le Grand Remplacement ou même l’accalmie relative sur le front de Béziers n’y changeront rien. Et encore moins la possible victoire du Front national. Le temps de la paix est accompli. Révolu. Car à ce stade des festivités, il est de plus en plus clair que parler d’adversaires politiques est une notion de plus en plus surannée en République Charlie. Parler d’ennemis serait plus correct politiquement, et l’actualité est bien là pour nous le prouver.
Nous sommes à cette croisée des chemins, où nous devrions nous poser cette question à nous-mêmes et à tous ceux qu’on aime. Faudra-t-il un jour tout faire pour interdire l’islam en France, comme le christianisme est interdit en terre d’islam ?
Les adeptes de l’islam sauront se défendre car ils n’ont pas peur de mourir pour l’islam. Il nous faudra retrouver un idéal pour lequel nous serions également prêts à donner notre vie, afin de ne pas perdre notre âme. Cet idéal n’est pas la République laïque et maçonnique, mais cet idéal, c’est la France. La France, née du baptême de Clovis.

Lu sur Boulevard Voltaire

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