llons-nous vers un homme artificiel ? C’est cette question qu’aborde le nouveau hors-série, de L’Homme Nouveau, disponible dès maintenant sur ce site (version papier ou version numérique). Consacré aux recherches sur l’embryon et au rêve de construction d’un homme artificiel, ce hors série s’interroge sur l’évolution vertigineuse qui fait passer l’humanité du mystère de ses origines à une véritable manipulation technico-scientifique. Ce n’est qu’en cherchant ce qu’est réellement l’embryon que l’on peut avoir une réelle réflexion éthique sur ces projets. Alors que tout semble permis avec les progrès scientifiques, il est temps de poser un regard objectif sur le début de la vie.
L’embryon, encore ! Après le vote le 16 juillet dernier de la loi autorisant la recherche sur l’embryon, la bataille menée à travers toute l’Europe avec l’initiative citoyenne « Un de nous » pour obtenir des instances européennes la protection de l’embryon et le débat ouvert en France sur les questions de filiation après l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe, l’actualité bioéthique est chargée. L’embryon est le dénominateur commun, mystérieux et fragile, à tous ces bouleversements moraux et politiques qui touchent à la vie naissante. Cette vie encore cachée à laquelle les Thomas de la modernité ne veulent pas croire parce qu’ils ne l’ont pas vue.
L’humain observé
Au cœur des laboratoires, au fond des éprouvettes, l’humain est observé, trié, produit, reproduit, détruit ou vendu. Soit pour l’amour, devenu idolâtrie, de la science qui ne reconnaît plus de limite : dès lors, les chercheurs sont prêts à sacrifier toute considération éthique au nom du progrès. Soit en vertu d’une certaine conception de la liberté et de l’égalité, au nom de laquelle la science sert des intérêts politiques et doit permettre à chaque individu de pouvoir réaliser ses désirs les plus fous.
Du clonage à la recherche sur l’embryon en passant par la Procréation médicalement assistée (PMA) et la Gestation pour autrui (GPA), la procréation devient production. Plus terrifiant encore, la perspective de l’homme artificiel, intégralement conçu et développé hors du sein maternel à partir de gamètes fabriqués par l’homme se rapproche. Ce qui n’était que fiction il y a quelques années encore est à l’étude dans certains laboratoires… Fantasme ? Intox ? Les faits sont là, évidents.
Ce hors-série explique les faits, présente chacune de ces techniques et c’est au terme d’une enquête précise sur les procédés mis en œuvre sur l’embryon que se pose la question de la nature de celui-ci. C’est la réponse que l’on apporte à cette question qui permet ensuite de poser un jugement moral sur des pratiques telles que la PMA, le clonage ou la GPA : l’exigence de progrès ou la liberté ne peuvent être les seuls paramètres pris en compte dans la réflexion éthique en général, bioéthique en l’occurrence. Au fond, la question centrale est la suivante : l’embryon est-il une personne ? La réponse revêt plusieurs facettes distinctes mais complémentaires. S’attellent donc à la question un scientifique, un juriste, un philosophe et un théologien. Avec le mode de procéder qui leur est propre, ils nous apprennent à nous défaire du matérialisme et de l’utilitarisme qui, in fine, justifient l’utilisation du vivant.
Des pistes de réponse à l’homme moderne
Suffit-il de savoir que l’embryon est bien une personne humaine pour répondre à l’orgueil et bien souvent à la souffrance de l’homme moderne ? Que dire au scientifique persuadé que des recherches sur l’embryon lui permettront de faire des découvertes qui aboutiront à un remède efficace à telle ou telle pathologie ? Que dire aux parents qui souffrent d’une maladie grave et voudraient éviter que leur enfant en souffre également, quitte à opérer un tri entre plusieurs embryons ? Que dire à la mère qui porte un enfant handicapé et qui pense qu’elle n’aura pas la force de faire face à cette épreuve ? Ce hors-série veut offrir quelques pistes de réponse à ces problèmes concrets, ces souffrances réelles qui sont autant de prétextes aux bouleversements politiques que nous connaissons : protéger l’embryon est non seulement possible mais surtout profondément conforme à notre nature d’animaux à la fois raisonnables et politiques. Une réponse fouillée à l’urgence bioéthique du XXIe siècle et accessible à tous !
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