“Aux grands hommes, la patrie reconnaissante”. La devise est présente depuis la Révolution, mais derrière le Panthéon se cache une autre facette du monument, où le drapeau républicain fait face à la croix chrétienne, où les statues de la Révolution française côtoient les peintures religieuses, car le Panthéon était à l’origine une église.
C’est Louis XV, gravement malade, qui promet de consacrer une église à Sainte-Geneviève en cas de guérison. La première pierre est posée en 1764 avec l’ambition pour l’architecte Soufflot de rivaliser avec les plus grands édifices religieux d’Europe. 83 mètres de hauteur et un emplacement stratégique car le quartier abritait alors un quartier catholique opposé à la monarchie absolue. “C’est très important pour Louis XV de réaffirmer les liens privilégiés entre la royauté et l’Eglise donc il s’implante juste à l’endroit où le débat a lieu pour le faire taire”, souligne Laurent Alberti, Conservateur de monuments.
C’est Louis XV, gravement malade, qui promet de consacrer une église à Sainte-Geneviève en cas de guérison. La première pierre est posée en 1764 avec l’ambition pour l’architecte Soufflot de rivaliser avec les plus grands édifices religieux d’Europe. 83 mètres de hauteur et un emplacement stratégique car le quartier abritait alors un quartier catholique opposé à la monarchie absolue. “C’est très important pour Louis XV de réaffirmer les liens privilégiés entre la royauté et l’Eglise donc il s’implante juste à l’endroit où le débat a lieu pour le faire taire”, souligne Laurent Alberti, Conservateur de monuments.
Un temple républicain et laïc
Avant la fin de sa construction, les révolutionnaires décident d’en faire un temple républicain, laïc et certains signes religieux sont détruits.
Mais aujourd’hui que reste-t-il de l’église ? Un lieu fermé au public au-dessus des 300 marches, abrite une fresque majestueuse, dont les visiteurs ne voient qu’une infime partie. Elle représente Sainte-Geneviève. Elle évoluera avec l’Histoire de France, les chefs d’État veulent tour à tour y figurer, comme Louis XVIII. Plus loin, les murs portent toujours les graffitis de pèlerins hollandais venus prier Sainte-Geneviève.