Okinawa, dans le sud-ouest du Japon, fut le théâtre de l’une des plus meurtrières batailles de la Seconde Guerre mondiale, qui fit 200 000 morts. Aujourd’hui, le traumatisme est toujours vivant, d’autant que les États-Unis n’ont jamais quitté cet archipel stratégique, où 26 000 GI sont toujours postés. Une présence militaire dont beaucoup d’Okinawaïens ne veulent plus.