Depuis sa découverte en 1832 dans une épave au large de Piombino, cette statue d’Apollon n’a cessé de diviser les spécialistes. Ex-voto de bronze dédié à Athéna, elle affecte l’attitude conventionnelle des couroï d’époque archaïque, mais s’en distingue par la souplesse du modelé du dos et par le traitement sec, inorganique, de la chevelure. La mise au jour en 1977 à Pompéi d’une oeuvre comparable corrobore l’hypothèse d’un pastiche archaïsant, élaboré au Ier siècle avant J.-C. pour une clientèle.