Images exceptionnelles de Friedrich Nietzsche! (Vidéo)

Né en 1844 à Röcken, près de Leipzig, mort en 1900 à Weimar, Friedrich Nietzsche est un philosophe allemand, auteur notamment d'”Ainsi parlait Zarathoustra”. Sa pensée déliée et puissante a marqué le vingtième siècle ; son influence s’étend bien au-delà des cercles philosophiques traditionnels.

Nietzsche a cinq ans lorsque meurt son père, un pasteur luthérien. À vingt-quatre ans, il devient, à l’issue de brillantes études, professeur de philologie à l’université de Bâle.
Influencé par Schopenhauer, dont il lit très jeune le principal ouvrage, “Le Monde comme volonté et représentation”, et par Wagner dont il est un temps l’ami, Nietzsche se fait connaître par un premier livre, “La Naissance de la tragédie”, qui divise l’opinion universitaire allemande.
Mais la santé du jeune philosophe, précaire depuis la fin de son adolescence se dégrade petit à petit.

La maladie va libérer Nietzsche de ses obligations universitaires. Il entame en 1875 une vie errante, dévolue à la pensée et à la recherche d’une forme supérieure de santé. Il écrit à une vitesse stupéfiante ses ouvrages majeurs.
Citons :
– “Aurore”,
– “Par-delà bien et mal”,
– “Le Gai Savoir”,
– ” Ainsi parlait Zarathoustra”,
– “L’Antéchrist”. Son obsession : délivrer l’homme du christianisme, c’est-à-dire du nihilisme, et faire advenir le surhomme, dont “La morale des esclaves” vise à interdire l’apparition. “Deviens ce que tu es” est sa devise. Mais Nietzsche, en tant qu’homme, n’est peut-être pas à la hauteur de son esprit. La solitude et le peu d’échos que suscite son oeuvre finissent par le torturer. Son dernier livre, témoigne d’une mégalomanie que l’humour n’atténue qu’en partie.

En 1889, Nietzsche a 45 ans et vit à Turin.  Le 3 janvier au matin, il est débordé par ses fantasmes, perd la raison et saute hors du monde.

Nietzsche assiste à une scène brutale : il voit un cocher battre un vieux cheval de trait. Saisi par la pitié, sanglotant, il se jette au cou de la bête martyrisée avec un geste protecteur, puis s’effondre. Nietzsche gît à terre. Des passants s’arrêtent et l’entourent. Son logeur, Davide Fino, intrigué par l’attroupement, reconnaît le philosophe et le ramène à l’auberge. Là, dans un état crépusculaire, Nietzsche s’étend sur un sofa. Il reste muet, prostré, brisé. Il finit par s’endormir. A son réveil, il a perdu le sens de son identité, il a le sentiment d’être le Christ ou Dionysos.

Il ne recouvra jamais  la raison et mourra aphasique en 1900.

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